A la volière [ Harry P. ]

19h, sacrée journée, non pas fatiguante mais riche en émotions. En effet Callie venait d'être témoin d'une nouvelle pour le moins inhabituelle! Son amie venait de lui révêler un secret des plus bouleversants, d'autant plus lorsqu'on sait qu'on est l'une des seules personnes au monde à en être au courant. Après cette nouvelle c'en était suivie la découverte de ce secret au 5e étage. Son amie Taylor l'avait emmenée dans une pièce des plus discrètes où se trouvait son petit trésor, sa petite fille surveillée par un elfe de maison présent pour elle à temps complet. Après avoir fait connaissance avec elle son amie poufsouffle lui avait aussi fait la proposition de devenir officiellement sa marraine ce qui avait profondément touché Callie.

Mais cet évènement n'était pas le seul de la journée et de loin, aujourd'hui était un jour tout particulier pour Callie et surtout pour sa famille, notamment son petit frère et sa petite soeur, des faux jumeaux dont l'anniversaire se fêtait ce jour. C'est pourquoi la préfète avait du abandonner précipitamment son amie avant d'aller prendre le dîner dans la grande salle car elle s'était promie d'envoyer une lettre à chacun des deux avant la tombée de la nuit, ils étaient donc plus que temps de se rendre à la volière où son hiboux devait se trouver sans faute.

Callie traversa le parc où les élèves commençaient à se hâter vers le hall d'entrée. Le ciel était parsemé de quelques nuages fins et à l'horizon on apercevait déjà le coucher du soleil bien entamé. En un mois de septembre on voyait très nettement la différence où les jours étaient de plus en plus courts. Elle se hâta vers la volière, parchemins, plumes et enveloppes en main. Une fois devant, deux élèves en sortaient et rentraient eux aussi au château, tant mieux cela lui vaudrait donc une tranquilité absolue pour rédiger. Les laissant sortir elle s'engouffra ensuite en refermant la porte puis alla s'asseoir sur le châssis, cherchant à repérer son hiboux des yeux. Une fois aperçu, Callie se plongea totalement dans l'écriture de ses deux lettres, les mêmes certes mais en écrire une à chacun des deux leur ferait un immense plaisir et c'est tout ce qui lui importait.