Les Âmes Mortes
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Les Ténèbres envahissent les Lumières. Univers d'Harry Potter
 
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 Erreur Fatale... { Nathangèle <3 } FINI.

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Angèle Yaxley

Angèle Yaxley


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MessageSujet: Erreur Fatale... { Nathangèle <3 } FINI.   Erreur Fatale... { Nathangèle <3 } FINI. EmptyJeu 1 Déc - 14:54

Erreur Fatale...

Erreur Fatale... { Nathangèle <3 } FINI. Damon-katherine-vamp-on-vamp-action

{Sans chercher à faire le moins de bruit possible, ils pénètrent dans la chambre, continuant à s’embrasser, à se toucher, à se découvrir en quelque sorte. Le jeune homme d’un petit coup de pied ferme la porte, et se retrouve, quelques secondes après, plaqué contre le mur… La brunette ne fait pas de détails, elle ne prend pas le temps de déboutonner la chemise, mais préfère tout simplement tirer sur le tissu pour que les boutons sautent, un à un. Et une chemise de fichue… Elle s’en fiche, complètement, et laisse tomber le vêtement au sol, devenu, quelques secondes plus tôt, trop gênant à son goût… Ses mains se baladent sur le torse musclé de son partenaire, qui ne tarde pas à passer à la vitesse supérieur ; Les baisers s’intensifient, leurs vêtements volent de tous les côtés, et c’est sans grande surprise que bientôt, ils se retrouvent allonger sur le lit du jeune homme.
Stop… Pause… Ils se regardent, laissant s’écouler quelques petites minutes, cherchant à comprendre dans les yeux de l’autre ce qui leur arrive.
Pas un mot. Plus un geste.
Ils se fixent, encore et toujours. C’est fou, ils n’auraient jamais pensé qu’un seul regard puisse exprimer autant de choses, autant de questions, autant de réponses, autant de sentiments. Maintenant, ils savent, ils ont compris, mais ne peuvent pas revenir en arrière, ils n’en ont sûrement pas envie.
Leurs doigts s’entrelacent, et il se penche vers elle pour l’embrasser. Bien entendu, elle ne le repousse pas, et ferme les yeux pour savourer le moment.
Il a fait son choix, elle a fait le sien. Ils sont maîtres de leur destin, de leurs vies, du moins, c’est ce qu’ils croient… Ce soir, les masques sont tombés, leurs cœurs ont parlé, mais quand sera-t-il de demain ?}

Je ferme les yeux, et pousse un long soupire, avant de déposer un coussin sur mon visage. Mais qu’est-ce que j’ai fait? Et pourquoi ai-je fait ça? Et… Et, beaucoup trop de questions qui envahissent mon esprit, et m’empêchent de réfléchir correctement…
Je reste dans cette position quelques minutes, puis décide enfin de voir la vérité en face, d’affronter la dure réalité d’un lendemain de soirée. Je retire donc le coussin de devant mes yeux, et les fixe au plafond ; Comment vais-je me sortir de cette galère? Que vais-je donner comme explications à Noah, ou à Lou, concernant mon absence dans le dortoir vert et argent? Beaucoup trop de questions, c’est bien ce que je disais… Il faut que j’arrive à me concentrer sur l’essentiel, c’est à dire, comment sortir de cette pièce en évitant la confrontation, les explications foireuses, et tout ce qui va avec. Cela me paraît presque impossible, et pourtant, je vais devoir tenter quelque chose, je n’ai pas le choix…
Je souffle un bon coup, et tente désespérément de calmer les battements de mon cœur, en vain. Je décide alors de poser mon regard chocolat sur le jeune homme pour m’assurer qu’il est encore endormi, puis délicatement, tente de sortir du lit. Malheureusement, le sort s’acharne : Je suis emprisonnée par le bras de mon partenaire, et j’ai comme l’impression que si je fais un mouvement un peu trop brusque, je risque de le réveiller. Bravo, me voilà coincée ici ; Quand je le dis que je n’ai vraiment pas de chance… Je vais devoir attendre qu’il se réveille, je vais devoir affronter son regard, et pire que tout, je vais devoir lui parler… Je suis vraiment irrécupérable : Je m’étais pourtant promis de ne plus avoir un seul contact avec lui, de ne plus le regarder, de ne plus l’approcher, de ne même plus penser à lui. Autant dire que là, c’est loupé… J’ai fait les choses en grand cette fois, j’ai carrément couché avec lui, puis je me suis endormie dans son lit, et maintenant, je suis coincée par son bras. Je ne peux pas m’enfuir, et pour être franche, j’ai comme l’impression que plus le temps passe, plus je deviens folle, cinglée, hystérique. Pourquoi ces choses là n’arrivent qu’à moi ? Je suis sûre que jamais Noah ne s’est retrouvé dans cette situation, dans le lit de son ennemi, alors qu’il s’était promis de couper tous contacts avec lui.
Aller Angèle, calme toi, ça va aller, tu vas bien finir par trouver une solution, il ne peut pas en être autrement de toute façon… Je ferme à nouveau les yeux, et reprend peu à peu une respiration normale, ce qui est déjà un grand pas vers l’avant. Dans un mouvement rapide et délicat, je resserre ma main autour de son poignet, et commence à déplacer légèrement son bras pour me libérer…
Jamais je n’aurais cru faire ça un jour, jamais je n’aurais cru me comporter de la sorte ; Je suis une lâche, je suis une trouillarde, qui n’assume même pas ses faits et gestes. Oui, je suis consciente de cela, et pour tout dire, je m’en fiche un peu, tout ce que je veux, c’est sortir de cette chambre le plus vite possible. Ce qu’il va penser de mon comportement, je m’en fiche complètement aussi. Peut-être ne se souvient-il même pas d’avec qui il a passé la nuit ? Après tout, ce bal organisé par Noah se déroulait dans la Salle sur Demande, il y avait bien entendu beaucoup d’alcool, alors peut-être que… Que quoi ? Qu’il avait trop abusé de la boisson et qu’il ne souvient de rien ? Impossible… D’ailleurs, moi-même, j’avais beaucoup bu, et je me souviens d’absolument tout, des moindres petits détails, de tout…
Un léger grognement me fait sortir de mes pensées, et je ne peux m’empêcher de sursauter. Oh… J’ai cru qu’il s’était réveillé, mais heureusement pour moi, c’était une fausse alerte. Je peux donc, dans un dernier mouvement, me libérer complètement de son emprise, et quitter son lit. Une fois debout, je me sens très mal à l’aise, et surtout, très peu habillée… Je me retiens d’échapper un petit rire, tellement je trouve la situation ridicule, et balaye la pièce du regard. Mais où sont donc passés mes… Ah, les voilà… Je me dirige rapidement de l’autre côté du lit, et enfile mes sous-vêtements, avant de partir à la recherche de ma robe, et de mes chaussures…
[…]
Des bêtes affamées, des sauvages, voilà ce que nous étions hier soir, ou dans la nuit. A croire que nous attendions ce moment depuis des années et des années, et qu’enfin arrivé, nous ne pouvions plus nous contrôler… Je regarde le champ de bataille qui s’offre à moi, et je ne peux empêcher un sourire de s’afficher sur mon visage ; Des vêtements sont éparpillés un peu partout sur le sol, nos vêtements en fait, et dans un coin de la pièce, près de l’entrée, une petite table semble avoir été débarrassée de ses bibelots… Peu à peu, des sortes de Flash Backs de la soirée m’envahissent, et je dois faire preuve d’une grande volonté pour tenter de chasser ces images de mon esprit. Ce n’est pas vraiment le moment de penser à ça, il faut que je reste concentrée sur mon but : Retrouver ma tenue au plus vite, et déguerpir de cet endroit.
Au bout de quelques secondes, mon regard se pose sur des escarpins, mes escarpins, gisant sur le sol à côté d’un bout de tissu, appartenant sûrement au jeune homme. Je m’approche lentement de mes chaussures, tout en essayant de faire le moins de bruit possible, espérant vraiment que ma robe ne soit pas loin.
Quelle idée de jeter les vêtements de tous les côtés, on n’aurait pas pu faire comme les autres ; Se déshabiller normalement, ne pas tout faire tomber sur notre passage,… Non, en fait, nous n’aurions pas dû faire l’amour, tout simplement…
Je pousse un petit soupire, qui se transforme vite en un gémissement plaintif, quand je m’aperçois que ma robe n’est nulle part, ou du moins, pas dans les environs. Je ramasse donc d’un geste rageur, la chemise de mon partenaire, laissée près de mes escarpins, et l’enfile assez rapidement. Au moins, avec ça, je suis déjà un peu plus présentable, quoi que… Je me vois très mal sortir de la chambre comme ça ; Les cheveux ébouriffés, avec pour simple habit, une chemise d’homme, qui bien entendu ne m’appartient pas, et qui pour couronner le tout, n’a plus un seul bouton pour être attachée… En plus, je ne sais même pas à quel étage je me trouve, alors si je dois traverser tout le château pour me rendre à la salle commune, autant être vue sous mon meilleur jour, et pas à moitié nue.
Hystérique… Plus le temps passe, et plus je deviens hystérique : Les questions sans réponses s’accumulent dans mon cerveau, la peur de me retrouver face à lui commence sérieusement à se faire ressentir, et ma robe ne daigne pas montrer le bout de sa bretelle ! Tout est contre moi aujourd’hui… Je tente une nouvelle fois de me calmer, en vain : Pour la première fois depuis longtemps, mon cœur ne semble pas décider à reprendre un rythme normal, et mes mains n’arrêtent pas de trembler. Un mouvement derrière moi me fait alors sortir de mes pensées, et je finis même par sursauter. Je fais volte-face, m’attendant à le voir debout, un sourire moqueur aux lèvres, son regard perçant fixé sur moi. Et bien non… Seconde fausse alerte, il a juste changé de position, ce qui a fait craquer légèrement le lit. Je ferme les yeux pendant quelques secondes, et tente tant bien que mal de me remettre de mes émotions. J’ai vraiment l’impression d’être une espionne, ou un cambrioleur, qui ne sait pas ce qu’il fait, et qui va finir par se faire prendre la main dans le sac. Je suis ridicule, complètement ridicule…
Je passe une main dans mes cheveux, et tente de les recoiffer un peu, avant de prendre mes escarpins dans une main, et de me diriger vers la sortie. Il est sans doute préférable que je quitte cet endroit maintenant, avant que les choses ne dégénèrent, et surtout afin de ne pas le croiser dès le réveil. De toute façon, qu’est-ce que l’on aurait pu se dire ? Rien du tout… On ne peut pas revenir en arrière, et ce qui est fait est fait, et personnellement, je ne regrette rien, même si il est vrai que mon comportement laisse imaginer le contraire… Mais que voulez-vous, je suis Angèle Yaxley, et j’avoue que je suis parfois incompréhensible. Moi-même, je ne me comprends pas : J’ai attendu ce moment pendant des semaines, je l’ai rêvé des milliers de fois, et maintenant que je me retrouve ici, je prends la fuite, je perds tous mes moyens, j’agis comme un simple coup d’un soir. Mais après tout, c’est peut-être ce que je suis réellement, un coup d’un soir, au même titre que les dizaines et dizaines d’autres filles qui sont passées ici avant moi.
Je chasse rapidement ces pensées de mon esprit, ayant senti une boule se former dans mon estomac, et ayant eu l’impression d’entendre mon cœur hurler. Il ne faut pas que je me fasse du mal gratuitement, en pensant à ce genre de choses, même si c’est sans doute la vérité. Il faut juste que je me mette à l’esprit qu’il n’est rien d’autre qu’un garçon, garçon avec qui j’ai couché lors d’une fête un peu trop arrosée, et basta ! Je ne vais, et ne veux, pas m’attarder sur les potentiels sentiments que je peux avoir pour lui, ou qu’il peut avoir pour moi ; Ca fait trop mal, beaucoup trop mal, j’ai eu tellement de difficulté à me relever après notre dernière vraie dispute, que je ne veux plus que ça se reproduise. Pour être franche, je ne veux plus qu’on me parle d’amour, j’ai décidé de vivre au jour le jour, de redevenir une adolescente normale, qui ne passe pas son temps à penser à une seule et même personne. Non, ce temps là est finit, et cette nuit ne changera en rien ma nouvelle perception des choses, du moins, je l’espère…
Quand enfin, je sors de mes rêveries, je me rends compte que je suis devant la porte, prête à sortir de ce qui aurait pu être un vrai paradis, mon paradis… Je jette un coup d’œil rapide au jeune homme, toujours allongé sur le lit, et arrange légèrement ma tenue : J’attache, à ma grande surprise, le seul bouton de la chemise qui a finalement survécu à la tempête, et essaie de tirer sur le tissu pour qu’il couvre un peu plus mes cuisses. Mon dieu… Pourquoi n’ai-je pas trouvé ma robe ? Et, que vais-je raconter si quelqu’un me surprend dans cette tenue ? J’espère vraiment qu’il n’y aura personne dans les couloirs, parce que sinon, je peux dire adieu à ma réputation de fille sage, et tout ce qui va avec. Je suis à moitié nue… A moitié nue !!!
Je souffle un bon coup, et pose ma main libre sur la poignée de la porte, prête à affronter ce qui m’attend à l’extérieur. Mais avant que je n’aie pu faire le moindre geste, le moindre mouvement, j’entends très distinctement quelqu’un se racler la gorge derrière moi. Mon cœur s’emballe, ma main se crispe légèrement, et finit par lâcher la poignée, avant de rejoindre sa sœur qui tient mes chaussures. Je me sens mal, très mal…
Mais après quelques secondes, je pivote sur moi-même, la tête basse, pour affronter ce qu’il y a à l’intérieur, pour faire face à Nathaniél Auderic.


Dernière édition par Angèle Yaxley le Mar 19 Juin - 19:01, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Erreur Fatale... { Nathangèle <3 } FINI.   Erreur Fatale... { Nathangèle <3 } FINI. EmptyLun 5 Déc - 17:17

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Dernière édition par H. Nathaníel Auderic le Mar 12 Déc - 23:46, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Erreur Fatale... { Nathangèle <3 } FINI.   Erreur Fatale... { Nathangèle <3 } FINI. EmptyDim 11 Déc - 10:20

Oups… Et voilà, en à peine quelques minutes, tous mes efforts, pour sortir de cette chambre avant qu’il ne se réveille, se retrouvent écrasés, anéantis, morts… Que faire maintenant ? Pour être franche, je crois que je n’ai guère le choix ; Je vais devoir me lancer dans des explications foireuses, affronter son regard, et tenter de ne pas retomber dans ses filets. Autant dire que tout cela ne va pas être une partie de plaisir ; Je n’ai strictement rien à lui dire, et je pense qu’il n’y a rien à ajouter de plus sur toute cette histoire… Nous avons couché ensembles, oui certes, mais ce n’est pas un drame, si ? Mon dieu, je crois que c’est un drame, j’en suis même sûre, et même si je ne regrette pas ce qui s’est passé, j’ai bien l’impression que cette nuit est le début de la fin. Le début des emmerdes… Pourquoi ? Tout simplement, parce qu’il va être difficile d’ignorer Nathaniél après ça, il va être difficile de l’oublier entièrement après ça, et je ne suis même plus sûre de vouloir le faire, de vouloir le rayer de ma vie à présent. C’est fou ce que je peux être faible, moi, qui à peine cinq minutes plus tôt, promettais que cette nuit dans les bras du garde-chasse ne changerait rien. Mon œil ! Maintenant, j’ai comme l’impression, qu’au contraire, tout va changer, et cela me fait peur : Je n’ai en aucun cas envie de souffrir à nouveau, je n’ai en aucun cas envie de me retrouver dans la même situation qu’il y a un mois. Je crois que nous avons assez joué, sans trouver de vainqueur, et je crois, qu’il est grand temps que tout cela s’arrête, une bonne fois pour toute…
Je chasse ces quelques pensées de mon esprit, essayant tant bien que mal de me concentrer sur un point au sol, pour ne pas avoir à affronter son regard. Pas tout de suite du moins… J’ai vraiment l’impression d’être une gamine prise en train de faire une bêtise, et qui ne sait pas comment faire pour se sortir de cette situation. Mouais, c’est tout à fait ça. Je pousse un léger soupire, et laisse tomber mes escarpins au sol, avant d’enfin poser mon regard sur le jeune homme. Pour tout dire, et sans que je ne puisse vraiment le contrôler, je suis quasiment en train de le reluquer de haut en bas : Mon regard passe de son boxer à son torse, pour finalement s’arrêter au niveau de ses lèvres. Un petit sourire s’affiche sur mon visage, sans que je ne le veuille vraiment, et pour couronner le tout, je crois que je suis en train de rougir. La honte…
Non mais franchement, après tout ce qui vient de se passer, après avoir vu mon comportement de ce matin, que va-t-il penser de moi ? Sans doute que je suis une folle, une hystérique, qui veut s’exhiber dans tout Poudlard avec sa chemise, mais surtout, à moitié nue… Et puis après tout, je me fiche complètement de ce qu’il peut penser de moi, car de toute façon, tout ça, c’est de sa faute…
Oui, il est entièrement responsable de ce qui est arrivé cette nuit ; Il n’aurait jamais dû être présent à cette soirée déguisée, organisée par Noah, non, il n’aurait pas dû y être, et pourtant… Que faisait-il là ? Et comment a-t-il su qu’une fête se déroulait dans la Salle sur Demande ? Et pourquoi est-il venu me voir, me parler ? N’aurait-il pas pu rester dans son coin au lieu de venir compliquer les choses ? Tant de questions que je devrais lui poser… Tant de questions qui envahissent mon esprit… Tant de questions qui vont, je crois, rester sans réponses… En effet, je ne compte pas les lui poser, comme on le dit souvent, ce qui est fait, est fait. Enfin, je dis ça, mais je suis presque certaine que Noah va subir le pire interrogatoire du siècle ; Il a fait les invitations, donc, c’est forcément lui qui a invité Nathan, ou… Ou, celui-ci s’est incrusté dans la fête sans que personne ne le remarque. Pourquoi pas…
Je sors assez rapidement de mes pensées, quand le jeune homme se décide enfin à prendre la parole. En fait, je crois que je préférais nettement quand il ne parlait pas ; Comme à chaque fois ou presque, je décèle dans ses propos sa petite touche personnelle, moqueries, sarcasmes… Je décide de ne pas trop prendre en compte ses paroles, préférant largement trouver une issue de secours. Malheureusement pour moi, Nathaniél semble ne pas vouloir me laisser partir : Il bloque, dans un geste rapide, la porte avec l’une de ses mains, et je sens son regard peser sur moi… Pour être franche, je ne sais plus vraiment quoi faire, et j’ai de plus en plus l’impression d’être ridicule, surtout dans cette tenue. Après quelques secondes de réflexions, je décide tout de même de prendre la parole, légèrement agacée :


- Nathaniél, tu ne crois pas que la situation est déjà assez embarrassante, sans qu’en plus, tu en rajoutes une couche?

Je croise son regard quelques petites secondes, puis reporte mon attention sur le champ de bataille encore visible derrière le jeune homme. Gênée, mal à l’aise, je me mordille légèrement la lèvre, et finit même par passer une main dans mes long cheveux bruns, pour tenter de les recoiffer un peu.
Il est vraiment insupportable, voire pire. Pourquoi faut-il qu’il continue de me harceler ? Pourquoi ne peut-il pas me laisser partir, comme il le fait sans doute avec les autres ? Peut-être parce que je ne suis pas comme les autres à ses yeux, peut-être parce qu’il aime me voir aussi perdue, perturbée, peut-être parce qu’il a lui aussi cru apercevoir dans mes yeux la même lueur que j’ai vu dans les siens… Non, je ne dois pas recommencer avec cette histoire, je ne dois pas me mettre en tête que nous avons « fait l’amour », nous avons juste « fait du sexe », céder à une pulsion, et puis… Voilà, c’est tout, il n’y a rien d’autre à ajouter…
Mon regard se pose quelques instants sur le lit encore défait, puis sur le corps du jeune homme, pour enfin se fixer au sol. Mes mains, encore tremblantes, cherchent un moyen pour que sa chemise me couvre un peu plus, tandis que le reste de mon corps reste immobile. Pour tout dire, je suis en train de réfléchir, en train de me poser une seule question : Dois-je ou non entrer dans son jeu ?
Agir, au lieu de passer son temps à réfléchir, voilà la solution à certains problèmes parfois. Voilà aussi, la meilleure façon de s’enliser un peu plus dans des ennuis… Enfin… Je ne peux pas rester planter là pendant des heures, alors autant me lancer, tout de suite.

- Bon, puisque tu y tiens tant que ça…

Je fais un petit pas vers lui, faisant disparaître les quelques centimètres qui nous séparaient jusqu’à maintenant, et plonge enfin mon regard dans le sien. Tout de suite, je sens mon cœur faire un bond dans ma poitrine, et pour tout dire, j’ai mal, vraiment mal… Pourquoi faut-il que ses yeux me fassent un tel effet? Pourquoi ne suis-je pas capable de le regarder en face sans flancher? La réponse me paraît vraiment simple, je suis encore et toujours… Non, je refuse de voir l’évidence, je refuse d’accepter cette vérité là, alors que cela fait des mois que je lutte contre ça. Il y a forcément une autre explication, mais pour être honnête, je n’ai pas envie de me plonger dans ce genre de réflexions, maintenant. Je pousse un petit soupire, et continue de fixer intensément Nathaniél, avant de me coller un peu plus à son corps, pour lui déposer un tendre baiser sur la joue.

- … Bonjour…

Je laisse glisser une de mes mains le long du bras du jeune homme, et ne peut m’empêcher de lui faire de petites caresses du bout des doigts. Malgré moi, je sens aussi un petit sourire s’afficher sur mon visage, et c’est sans grand surprise, que mon regard chocolat rencontre à nouveau celui du garde-chasse. Pour une fois, je n’essaie même pas de décrypter ses pensées, et me contente juste de me noyer un peu plus dans le bleu de ses yeux, cherchant juste à retrouver cette lueur, cette flamme qui les habitait hier soir…
Stop… Je ne dois en aucun cas faire ça, je dois me reprendre au plus vite, parce que là, j’ai vraiment l’impression de retomber à la vieille époque : Celle où je n’étais pas capable de résister plus de deux minutes au regard de Nathaniél, celle où j’étais encore amoureuse de lui…
Je me détache donc du jeune homme, croisant maintenant mes bras sur mon ventre, et attendant que celui-ci cesse de bloquer la porte pour que je puisse enfin rejoindre mon dortoir. Malheureusement pour moi, le beau brun n’a pas l’air de vouloir bouger, et continue de me fixer avec son éternel sourire en coin. Que faire maintenant? Dois-je lui faire comprendre que je veux réellement sortir, en utilisant la manière forte? Ou dois-je utiliser la méthode douce?
Après quelques secondes, je décide de contourner Nathan, pour venir me placer juste derrière lui, n’ayant pas oublié de jeter un petit coup d’œil à la chambre au cas où ma robe aurait décidé de refaire surface… Les bras toujours croisés, fixant sa nuque, je me racle légèrement la gorge, et lance d’un ton que je veux à la fois légèrement agacé, et un peu moqueur :


- Hum… Tu comptes faire quoi maintenant? Me relâcher ou me séquestrer? Tu sais que bientôt toute l’école sera à ma recherche, tu n’as aucune chance de t’en sortir.

Bon ok, j’avoue, je le taquine légèrement, mais que voulez-vous, c’est plus fort que moi. Et puis, je trouve que c’est bien plus agréable de l’embêter un peu, plutôt que de lui hurler que « je veux absolument sortir d’ici, et tout de suite! »… Enfin… De toute façon, je suis presque sûre que dans tous les cas il ne m’aurait pas relâché ; Il a quelque chose derrière la tête, il veut sans doute mettre les choses au point, et peut-être est-ce la meilleure solution? Se dire les choses en face, pour qu’il n’y ait plus de malentendus…
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MessageSujet: Re: Erreur Fatale... { Nathangèle <3 } FINI.   Erreur Fatale... { Nathangèle <3 } FINI. EmptyMer 21 Déc - 19:54

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Dernière édition par H. Nathaníel Auderic le Mar 12 Déc - 23:46, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Erreur Fatale... { Nathangèle <3 } FINI.   Erreur Fatale... { Nathangèle <3 } FINI. EmptyJeu 22 Déc - 12:24

« C’est tentant »… Sérieusement ? Non mais je rêve… Il est vraiment insupportable, j’avais presque oublié à quel point il a le don de m’agacer, de me torturer sans me toucher,… En même temps, c’est normal ; Avant aujourd’hui, cela faisait quelques longues semaines que nous ne nous étions pas chamaillés, envoyés des piques, et toute la panoplie d’autres choses qui font que nous sommes Nathaniél et Angèle, un duo pas comme les autres, à la fois, ennemis, et amants. Plus ennemis qu’amants ces derniers temps, mais bon… C’est peut-être mieux comme ça. Bref, tout ça pour dire qu’il ne semble pas du tout s’être adoucit, assagit, ou quelque chose comme ça. Non pas du tout, aujourd’hui, ce matin, il me sort du vrai, du grand, du beau, Nathaniél Auderic, et je dois bien l’admettre, cela m’amuse, autant que ça me met hors de moi. Pour tout dire, j’ai comme l’impression qu’une sorte de défi s’est instauré entre nous, à la minute où il a décidé que je ne devais pas sortir d’ici. Qui va être celui qui va abandonner le plus vite ? Qui va gagner, qui va perdre ?
Je me mordille légèrement la lèvre, ayant tout à fait conscience du danger que représente ce nouveau jeu. Il va encore y avoir un perdant, il va encore y avoir un gagnant, et comme à chaque fois, cela risque de dégénérer, de partir en disputes, plus ou moins violentes. On risque de se brûler, une fois de plus… Bien que je sache pertinemment comment tout cela va finir, je ne peux m’empêcher d’avoir envie de le provoquer un peu, je ne peux m’empêcher d’avoir envie de jouer… En fait, malgré ce que j’ai pu dire, ou penser, durant toutes ces semaines, je ne peux pas nier l’évidence, je ne peux pas continuer à mentir : Il m’a manqué. Alors oui, je préfère jouer un peu, quitte à me brûler, quitte à me blesser, quitte à souffrir, plutôt que de m’éloigner, définitivement. Qui dois-je choisir ? La raison, ou bien le cœur ? L’un me crie de partir, l’autre de rester. J’ai toujours eu tendance à choisir ce que me dictait mon cœur, et cela ne m’a pas toujours apporté que du bonheur. Le chemin était sinueux, semé d’embûches, mais à chaque fois, je retrouvais Nathaniél au bout, et cela m’allait parfaitement. Sauf qu’aujourd’hui, tout est différent : Il y a quelques semaines, j’ai décidé d’oublier le jeune brun, et même s’il me manque, je crois vraiment que c’est la bonne solution. Rectification : Je croyais vraiment que c’était la bonne solution. Et voilà, ce qui devait arriver, arrive… Je suis en train de douter, je suis en train de me poser des questions, je suis en train de flanchée…
Aller Angèle, reprend toi bon sang ! Je me gifle intérieurement, et tente tant bien que mal de retrouver mes esprits, et de chasser tout ce raisonnement idiot de mes pensées. Autant rester sur ma première idée, c'est-à-dire déguerpir d’ici le plus vite possible, attendre quelques jours, et aviser. Oui, c’est le mieux à faire, j’en suis persuadée… Je me re-concentre presque immédiatement sur Nathan, qui est très gentiment en train de m’expliquer que je n’ai aucune chance d’arriver dans la salle commune des Serpentards, sans croiser des gens, qui se poseront beaucoup trop de questions. Bien sûr, je suis totalement d’accord avec lui, mais ça, Jamais, ô grand Jamais, je ne le dirais. Quoique… Je fronce légèrement les sourcils, et laisse à nouveau promener mon regard sur son corps, faisant maintenant une fixation sur ses lèvres. Sans que je ne le contrôle vraiment, de nouveaux souvenirs de la soirée d’hier m’apparaissent, et j’ai comme l’impression de sentir encore, et encore, ses lèvres sur mon corps, ses petits baisers incendiaires sur ma peau,… Je cligne des yeux, ayant eu l’impression de totalement perdre le fil, de complètement me noyer dans ce tourbillon d’images,… Mais peut-être est-ce le cas ? Je me retiens de me mettre une claque pour me réveiller complètement, et baisse la tête, pour fixer mon regard au sol. Encore et toujours cette attirance. Encore et toujours cette fascination.
Comme pour tenter d’oublier mes souvenirs, comme pour tenter de me détendre, je décide de prendre la parole, de briser ce silence installé depuis trop longtemps à mon goût. Aujourd’hui, j’ai décidé d’écouter ma raison, enfin… Cela ne m’empêche pas de jouer, un peu…


- Et bien, tu sais, j’ai beaucoup d’imagination, et tu sembles oublier un détail très important, personne ne résiste à ma gueule d’ange… Je lâche un petit rire, et commence à faire les cents dans la pièce, en lançant quelques fois des petits regards à Nathan. Je pourrais très bien leur dire que quelqu’un a tâché ma robe avec une potion ultra dangereuse, et que j’ai dû rapidement me changer, parce qu’elle était en train de prendre feu, et que tu m’as aidé dans cette galère… Ouais, mais ça n’expliquerait pas les cheveux ébouriffés… Ou alors, je peux très bien dire que cette chemise est à mon père, je la met pour dormir, et comme malheureusement, je suis somnambule, je me suis retrouvée au cinquième étage, dans ta chambre, dans ton lit, et tu n’as pas osé me réveiller car tu as eu peur que je devienne folle. Ouais ! Ca c’est super ! Ca explique tout…

Je me retourne alors vers lui, un sourire rayonnant s’installant peu à peu sur mon visage. Le jeune homme semble être sur le point d’éclater de rire, et pour être honnête, je le comprends un peu. Cette situation est quand même comique, et ce que je viens de dire, complètement fou. Mais que voulez-vous, quand je commence à être stresser, ou mal à l’aise, je ne peux m’empêcher de parler, beaucoup, et de dire des choses complètement absurdes… Je perds alors mon sourire, et finit par poser mes mains, sur mon visage, d’un air désespérée… Peut-être suis-je vraiment désespérée ? Non, je ne crois pas, sérieusement. Je suis juste un tout petit peu cinglée, et j’ose croire que c’est ce qui fait mon charme… Je ris légèrement, et finit par laisser tomber mes bras le long de mon corps, tout en disant, d’un air accablée, d’une façon légèrement théâtrale.


- Bon ok… Je crois, et même si ça m’embête vraiment de l’admettre, que tu as raison… Je n’ai vraiment aucune chance de m’en sortir…

Je le regarde, encore et toujours, dans les yeux, affichant une petite moue boudeuse. Je sais, je dois avoir l’air d’une enfant capricieuse, qui tient absolument à faire craquer ses parents, pour qu’ils lui achètent la Barbie de ses rêves...
Mais au final, ne suis-je pas une enfant, et Nathaniél un adulte ? Ne suis-je pas une élève de Poudlard, et lui, un membre du personnel ? Malheureusement si… Je crois que pour la première fois depuis le début de cette histoire, je ne me préoccupe pas seulement de moi, mais aussi de lui. Finalement, la situation est aussi compliquée pour le garde-chasse que pour moi ; Si quelqu’un vient à savoir ce qui s’est passé dans la forêt, à plusieurs reprises, ou dans cette chambre, il risque de lourdes sanctions, le renvoi, et je ne parle même pas de ce que mon père serait capable de lui faire… Oh mon dieu, ce que je suis contente de ne pas avoir céder à la tentation plus tôt, lorsque je le croisais dans les couloirs, ou dans le parc, ou dans un endroit grouillant de personnes avides de scoops, de scandales. En même temps, je ne suis pas aussi stupide, du moins je l’espère, que la plupart de mes camarades Serpentard, qui dévoilent leurs vies privées sans aucune gênes, et qui après, s’étonnent d’avoir une mauvaise réputation. Il est vrai que parfois, je me suis laissée déstabilisée par Nathaniél, en cours de Soins au Créatures Magiques notamment, et que j’ai légèrement pété un câble, mais rien de bien méchant, je crois… Et puis, comment voulez-vous que je reste calme quand il vient me provoquer en plein milieu d’un cours ? Surtout qu’il sait exactement comment faire pour me mettre mal à l’aise, me faire perdre tous mes moyens… Bref, tout ça pour dire, qu’il faut continuer à être discrets, car je n’ai aucune envie qu’il soit renvoyer : Mon monde s’écroulerait complètement sans lui dans les parages…
Stop ! Je divague complètement là… Je suppose que je suis nostalgique, et que c’est pour ça que je tiens ce genre de discours, que je dis n’importe quoi, en gros. Premièrement, nous n’aurons en aucun cas besoin d’être discrets étant donné que ce genre de petits malentendus ne se reproduira plus. Deuxièmement, depuis quand mon monde tourne autour de Nathaniél Auderic ? Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai comme l’impression qu’une petite voix en moi est en train de crier, de hurler même, « Depuis que tu le connais Angèle… Arrête de te voiler la face, tu es encore folle de lui »… Pfff, je crois que je n’ai jamais entendu quelque chose d’aussi stupide, ridicule, débile… Mais complètement vrai…
Bon aller, arrêtons le carnage maintenant, parce que je sens que je vais devenir hystérique d’une seconde à l’autre, à force de penser. Je pense trop… Je chasse donc tant bien que mal ces pensées de mon esprit, et reporte mon attention sur le jeune homme. Toujours appuyé contre la porte, il me fixe, un petit sourire moqueur toujours aussi présent sur son visage : Il m’agace…


- Tu sais quoi, je vais chercher ma robe, et je vais bien finir par la trouver. Puis, je vais l’enfiler, et je pourrais partir d’ici. Affaire réglée !

Je lui fais mon plus joli sourire, et lui tourne le dos, pour arpenter la pièce à la recherche de cette stupide robe. Malgré tout mes efforts, j’ai bien du mal à rester concentré sur ma quête ; je ne peux m’empêcher de penser au regard de Nathaniél, qui doit me suivre, et glisser sur mon corps, et… OMG, je crois que je suis encore en train de rougir, et en plus de ça, mon rythme cardiaque semble s’affoler. Je suis vraiment irrécupérable…
Après quelques secondes, je pousse un léger soupire, tentant tant bien que mal de me calmer, et essayant par tous les moyens de rester concentrer sur mon objectif principal : Retrouver ma robe !
Plus par réflexe qu’autre chose, je passe une main dans mes cheveux, et les rejette en arrière, espérant qu’une chose, qu’il ne commence pas à parler de cette nuit, et de ce que ça représente pour lui et moi. Pour nous. J’ai beau être encore dans sa chambre, cela ne veut pas dire que je suis prête à parler de ça, et à entendre ce qu’il peut bien avoir à balancer là-dessus. Peut-être n’a-t-il rien à dire ? Peut-être espère-t-il que ce soit moi qui m’exprime en premier sur le sujet ? Il peut toujours rêver…
Je me tourne alors vers lui, légèrement agacée, et avance de quelques pas dans sa direction. Il ne compte pas me regarder chercher mon vêtement sans rien faire ? Je suis presque sûre que si, et cela semble l’amuser en plus… Je lève les yeux au ciel, ou plutôt au plafond, et laisse échapper une sorte de petit gémissement traduisant assez bien mon mécontentement. J’ai bien l’impression qu’il cherche à me rendre folle dès le réveil, ce qui peut s’avérer être dangereux, et plutôt drôle, je l’avoue… A nouveau, je croise les bras, tout en avançant, et mes yeux retrouvent presque immédiatement les siens. C’est à ce moment que je lâche :


- Tu ne comptes pas rester là sans rien faire, si ? Tu sais, j’ai plusieurs options pour toi, pour que tu ne t’ennuies pas… Un : Tu m’aides à chercher ma robe, deux : Tu me trouves quelque chose à grignoter, je meurs de faim…

Bon ok, ce n’est pas plusieurs options, c’est seulement deux options, mais c’est déjà bien… Et puis, ce n’est pas comme si je lui demandais d’aller me décrocher la lune, hein ? Je lui lance un sourire, et arrivée à quelques centimètres de lui, attrape ses deux mains. Je le tire alors vers moi, et le fais avancer vers le centre de la pièce, tout en continuant de le fixer. Je laisse échapper un petit rire, en voyant la tête qu’il fait, puis rajoute d’un air légèrement moqueur.

- Ah, j’allais oublier… Il n’existe aucune autres options qui disent « Je ne fais rien de tout cela », ou alors, « Je reste là à rien faire », ou quelque chose comme ça…
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MessageSujet: Re: Erreur Fatale... { Nathangèle <3 } FINI.   Erreur Fatale... { Nathangèle <3 } FINI. EmptyMar 27 Déc - 20:56

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Dernière édition par H. Nathaníel Auderic le Mar 12 Déc - 23:46, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Erreur Fatale... { Nathangèle <3 } FINI.   Erreur Fatale... { Nathangèle <3 } FINI. EmptyJeu 29 Déc - 12:54

Pourquoi est-il si calme ? Pourquoi semble-t-il aussi à l’aise ? A en croire qu’il trouve cette situation tout à fait normal… Et si c’était le cas ? Non, bien sûr que non. Il ne faut pas que je tombe à nouveau dans ce genre de délires ; Nathaniél essaie juste de me déstabiliser, et autant être franche, il y arrive. Depuis le début, il contrôle parfaitement la situation, tandis que moi, je me laisse submerger par mes émotions, mes pensées, et cela me rend folle, hystérique. Je déteste être en position de faiblesse, je déteste montrer ce que je ressens, je déteste ce genre de situations foireuses ! Pourquoi faut-il que ce genre choses n’arrive qu’à moi ? J’ai vraiment la poisse… Ou non, je suis juste très douée pour m’attirer des ennuis, pour me fourrer dans des histoires complètement dingues. Pour tout dire, je crois que j’aurais pu éviter toute cette scène, à la fois gênante, comique, ridicule. Il me suffisait juste de le repousser lors de ce bal masqué, lui dire non une bonne fois pour toute, et passer mon chemin, pour pouvoir peut-être passer à autre chose par la suite. Mais non, je ne l’ai pas fait, je me suis laissée approcher, je me suis laissée séduire, et j’ai fini par craquer, complètement. Le pire, c’est que je ne regrette rien, je suis même plutôt contente d’avoir passée la nuit avec lui, mais… Non rien. Je crois que pour la première fois depuis longtemps, je ne trouve rien à dire, je ne trouve rien à opposer à cela. Et puis, de toute façon, maintenant, ce qui est fait, est fait, je ne peux plus revenir en arrière, et je suis même obligée d’accepter la confrontation.
Que faire d’autre de toute façon ? Il ne semble pas décider à me laisser partir, et, de toute façon, j’ai totalement abandonné l’idée de m’enfuir sans une tenue un peu plus décente. Sans ma robe, en clair. Je tiens encore à ma réputation de jeune fille sage, bien élevée,… Mais, pour être honnête, je tiens encore plus à garder cette histoire secrète. Pourquoi ? Il y a plusieurs raisons en fait, et plus le temps passe, plus j’ai l’impression que des nouvelles viennent s’ajouter à celles qui ont germé dans mon esprit, un peu plus tôt. Bon, je ne vais pas revenir sur le fait que si quelqu’un apprend que j’ai… Que j’ai passé la nuit dans les bras de Nathan, nous risquons tout les deux de lourdes sanctions. Non, je connais plus ou moins les risques, et penser à cela a tendance à me faire stresser, paniquer même. Passons plutôt aux autres raisons, qui font que je veux absolument que cette affaire reste entre lui et moi, et peut-être Noah, ou Lou, à voir… Pour être totalement franche, je crains le regard des autres, de mes camarades serpentards, celles qui partagent mon dortoir notamment. Ce sont de vraies vipères, et je sais très bien que si elles l’apprennent, elles ne vont pas se gêner pour me faire comprendre que je suis juste une fille de plus pour Nathaniél. Peut-être iront-elles même jusqu’à me dire que passer dans son lit est une sorte de rite de passage ? Elles en seraient capables… La question est, avec combien d’entre elles a-t-il couché ? En fait, je crois que je n’ai même pas envie de le savoir. Penser à cela m’agace déjà suffisamment, et fait naître en moi ce sentiment étrange, qui fait mal, et donne aussi envie de faire mal. Jalousie.
Je chasse rapidement ses pensées de mon esprit, et tente de calmer mon rythme cardiaque, qui s’est légèrement affolé, un peu plus tôt. Jamais je n’aurais pensé que l’imaginer avec d’autres filles me ferait réagir comme ça, me ferait autant de mal, en fait. Pourtant, j’ai toujours su qu’il voyait beaucoup de jeunes femmes, qu’il n’était pas du genre à se caser, qu’il n’était pas un Prince Charmant. Mais jamais, jusqu’à aujourd’hui, je ne l’avais imaginé regarder l’une d’elles, comme il me regarde, en embrasser, en caresser une autre, comme il le fait si bien avec moi… Non, jamais je n’avais imaginé ce genre de choses, et j’aurais dû m’abstenir de le faire ce matin…
Sans vraiment m’en rendre compte, j’exerce une légère pression sur la main de Nathaniél, et plonge un peu plus mon regard dans le sien. Je ne sais pas trop depuis combien de temps nous sommes dans cette position, mais j’ai l’impression que cela fait une éternité. Pour tout dire, je me suis un peu, voire carrément, noyée dans l’océan de ses yeux, et ses petites caresses sur le dos de ma main n’ont pas arrangé mon cas. Bien au contraire... Je me suis toujours posée la question, et aujourd’hui encore, je me demande s’il est conscient de l’effet qu’il me fait. Peut-être pas. Toujours est-il, que nous sommes trop proches, bien trop proches, et comme à chaque fois, j’ai beaucoup de mal à contrôler ma respiration, mon cœur, mon corps. J’ai envie de l’embrasser, encore. Peut-être que cette envie ne m’a jamais vraiment quitté, tellement la sensation de ses lèvres effleurant ma peau est présente… Et voilà, encore ces images, maintenant gravées dans ma mémoire, qui défilent dans ma tête, me torturent, et m’obligent à me mordiller la lèvre pour ne pas céder à la tentation. Pourquoi suis-je aussi proche de lui, déjà ? Tout se bouscule dans ma tête, je m’embrouille toute seule, et pour tout dire, il m’est de plus en plus difficile de contenir mes pulsions. Pourtant, je suis plus ou moins consciente de ce que cela engendrerait, ce serait une véritable bêtise, une énorme erreur. Une erreur fatale. Là, il pourrait crier haut et fort qu’Angèle Yaxley a rendu les armes, a perdu, et je le laisserai faire. Pour une fois, j’accepterai la défaite, je m’en ficherai complètement à vrai dire, ne désirant plus qu’une chose, sentir ses mains sur mon corps, me laisser aller dans ses bras…
Quand enfin je reprends le contrôle de mes pensées, et de mon corps, je m’aperçois qu’il se détache légèrement de moi, un sourire aux lèvres. Pour la énième fois depuis le début de la journée, je me sens ridicule, et je préfère aussitôt détourner mon regard, faisant mine d’inspecter la pièce à la recherche de ma robe. Je l’avais presque oublié celle-là. Non, en fait, je l’avais vraiment oublié, comme tout le reste : J’ai perdu le fil au moment même où j’ai plongé un peu plus mon regard dans le sien. Ca m’apprendra, à jouer avec le feu. J’ai bien failli faire la bêtise de ma vie – je ne compte plus le nombre de « bêtises de ma vie » que j’ai déjà faite – en voulant à nouveau l’embrasser, et… Bref. Ne pensons plus à ça, sinon, je sens que je vais me perdre pour de bon cette fois…
Je reporte donc mon attention sur le jeune homme, qui s’est approché de la table de chevet, dans l’espoir de me trouver à manger, j’imagine. Oui, je le vois mal chercher mon vêtement dans l’un des tiroirs, enfin bon… Un sourire apparaît sur mon visage, quand je l’entends marmonner qu’il n’est pas un restaurant, et je dois me faire violence, pour m’empêcher de lui lancer une remarque sarcastique. Lui, ne se serait sans doute pas gêné, mais je préfère me contenir, pour l’instant… J’ai faim…
J’inspecte encore un peu la chambre, sans trouver ce que je cherche, pendant que lui, fouille dans ses tiroirs pour satisfaire mon caprice. Au bout de quelques petites minutes, je me tourne à nouveau vers lui, bras croisés, et l’écoute me proposer une cigarette, en guise de petit-déjeuner. Super… Je lève les yeux au ciel, ou plutôt au plafond, et me contente de lui répondre « Pas à cette heure-là… ». Quoique, pour une fois, j’aurais peut-être dû faire une exception… Je ne fume que très rarement, et même lors des soirées Serpentards, je ne me laisse pas tenter par une cigarette, ou autre chose. En fait, la cigarette est pour moi un petit moyen de décompresser, certaines fois, sans pour autant être indispensable à ma vie. Autant être honnête, aujourd’hui, l’une de ces petites merveilles aux effets apaisant auraient bien été utiles, mais j’ai dit non… Et c’est peut-être mieux comme ça après tout. Je pousse un petit soupire, et recommence à faire les cents pas dans la chambre de Nathan, pendant que celui-ci ouvre un autre tiroir. Cette fois encore, je n’ai pas le temps de me plonger dans mes pensées, de me poser trop de questions, car il se tourne rapidement vers moi, et me lance ce qui semble être des…Chocolats. Hum… Je rattrape ces quelques friandises, tout en écoutant ce qu’il dit. A peine a-t-il finit sa phrase, que mes sourcils sont déjà froncés ; Comment ça, il suppose que j’aime le chocolat? Tout le monde n’est pas accro à ce genre de nourriture : certains sont allergiques, ou d’autres trouvent ça mauvais, tout simplement. Alors, pourquoi pense-t-il que j’aime le chocolat? Cela se voit tant que ça ? Je veux dire, est-il en train d’insinuer que…? Non, il ne ferait tout de même pas ça, c’est méchant… Je le regarde pendant quelques secondes, tentant de déceler, dans ses yeux, la réponse à mes questions. A ma grande surprise, et pour la première fois depuis que je le connais, j’arrive à décrypter quelques une de ses expressions, et j’ai bien l’impression que ses paroles étaient tout ce qu’il y a de plus innocent… Mouais… Peut-être me suis-je juste montée la tête ? Après tout, je suis comme ça, légèrement parano, cherchant toujours à interpréter, à ma façon, les dires des gens. Notamment ceux de Nathaniél Auderic… Bref, je crois que je vais devoir arrêter de le fusiller du regard, parce que sinon, il va vraiment me prendre pour une folle, et il n’aura pas tort… Je pousse un nouveau soupire, et me radoucit légèrement, lui faisant même un petit sourire, comme pour m’excuser de mon comportement. A nouveau, je me sens un peu mal à l’aise, et il n’arrange rien, me tournant autour, avec son air malicieux, coquin. Où veut-il en venir ? Que veut-il faire ? Ou plutôt, que veut-il que je fasse ? On dirait qu’il prend un malin plaisir à me torturer, à jouer avec moi, me sachant sans défenses, complètement sous son emprise.
Je me racle légèrement la gorge, et tente de ne pas lui prêter attention, préférant largement savourer l’une des petites douceurs qu’il m’a « gentiment » données. Au bout de quelques secondes, je ne peux m’empêcher de lui dire :


- Oh… Tu me prends par les sentiments, là… (Je le fixe quelques secondes, et finit par lui lancer un sourire, qui, sans le vouloir, se veut légèrement charmeur... Là encore, nous laissons s’écouler quelques petites secondes, sans rien dire. Je crois que ça va devenir une habitude entre nous : S’envoyer des petits messages, des petits signaux, rien qu’avec le regard, sans utiliser de mots, de phrases,… On pourrait presque nous prendre pour un couple, de jeunes fiancés, ou… Non, nous n’entrons pas du tout dans le moule, nous ne sommes pas ce genre de personnes, et il est évident que ça ne pourra jamais marcher entre nous. Ah, que j’aimerais tant m’en convaincre… Je sors rapidement de mes pensées, et perd très vite mon sourire, pour reprendre un air plus neutre, légèrement gêné). Enfin, je veux dire, merci Nathaniél…

Je lève les yeux vers le plafond, et tente de chasser toutes les pensées, questions, qui m’assaillissent, tout d’un coup. Malheureusement, c’est à ce moment-là que Nathan décide de reprendre la parole pour… Oh mon dieu, oh mon dieu, oh mon dieu,… Mais que fait-il ? Pourquoi se met-il à parler de ça ? Et… Oh non, il ne va pas me laisser partir d’ici avant que je ne lui aie répondu, avant que je ne lui aie parlé de cette nuit, passée dans ses bras. Rah ! Je le déteste vraiment parfois. Il fait tout pour me rendre la vie impossible, et en plus, cela semble l’amuser… Pour couronner le tout, je sens une boule se former dans mon estomac, signe que je commence à nouveau à stresser, peut-être même à paniquer. Que dois-je lui dire ? Dois-je éviter la question, faire comme si je n’avais pas entendu, ou… ? Aller Angèle, ce n’est pas la fin du monde tout de même, tu vas bien arriver à sortir quelque chose, non ? NON ! Je ne vais pas y arriver, et pour tout dire, je ne veux même pas essayer. Je trouve cela complètement inapproprié ; La situation était déjà assez gênante, et je n’ai en aucun cas envie de m’aventurer sur cette piste, glissante et dangereuse. Il croit quoi, sérieusement ? Que je vais m’étaler sur le bonheur que m’a procuré cette nuit ? Que je vais le complimenter sur sa façon de faire l’amour ? Non mais franchement… Il n’est vraiment pas croyable.
Et puis, a-t-il vraiment dit qu’il avait passé une « bonne nuit » ? Il manquerait plus que je le fasse répéter, et on pourra m’inscrire dans la liste des filles les plus stupides de l’école Poudlard. Quoique, si je continue à me prendre la tête comme ça, je vais surtout finir à Sainte-Mangouste, entourée de blouses blanches, qui essaieront d’entrer dans ma tête pour voir si tout va bien… Enfin bon, je crois qu’il a vraiment dit qu’il avait passé une belle nuit, mais… Qu’est-ce que ça veut dire exactement ? Que c’était très bien, ou juste bien ? Qu’il voudrait recommencer, ou simplement passer à la suivante ? Tiens, d’ailleurs, est-il du genre à avoir des règles, ou non ? Par exemple, ne jamais coucher avec la même fille deux soirs de suite, ou bien, ne pas lui reparler avant un certain temps, pour qu’elle ne se fasse pas d’idées, ou alors, ne pas lui offrir le petit-déjeuner, et la jeter dehors directement… Hum… Bon, je suis presque sûre qu’il ne doit pas être ce genre de garçon, qui instaure des règles débiles ; La preuve, il m’offre des chocolats en guise de petit-déj’, et il ne veut en aucun cas que je disparaisse. Il me séquestre presque… Un petit sourire apparaît sur mon visage, et je lève enfin les yeux vers Nathaniél, qui est en train d’enfiler un jean. Décidemment, il fait vraiment tout pour que je devienne hystérique, ou pire. En plus de se rhabiller, ce qui est très embêtant car je ne peux plus le reluquer, il me nargue, volontairement. Et, prend, en quelques sortes, un peu plus le dessus sur moi : Il est habillé, je suis presque nue…
Je souffle un bon coup, et tente tant bien que mal de reprendre le dessus sur mes pensées. Je ne peux pas me laisser déstabiliser comme ça, non, je ne peux pas… Je ferme les yeux pendant quelques petites secondes, et décide enfin de lui donner une réponse à sa question.


- Je… Je… C’était… Ton lit est très confortable, j’ai très bien dormi…

Pitié, tuez moi tout de suite !
Je passe une main dans mes cheveux, et commence à jouer avec une mèche, comme pour me déstresser. Mon regard balaye la pièce, s’attarde légèrement sur Nathan, sans arriver vraiment à se fixer quelque part. Le garde-chasse, toujours aux prises avec son jean, a conservé son petit sourire narquois qui commence très sérieusement à m’agacer. Franchement, il n’y a que lui qui s’amuse, et trouve ça drôle. Et voilà, je suis presque de mauvaise humeur à cause de lui ; Je savais que si je me retrouvais en face de lui dès le réveil, ça n’allait pas le faire. J’en ai la preuve maintenant… Et pour être totalement honnête, je n’arrive pas à le comprendre : Pourquoi veut-il absolument parler de ça, de notre nuit ? Parce que franchement, il n’y a pas grand-chose à dire… Encore une fois, j’arrive à la même conclusion, il fait cela pour me torturer, et profite du fait que je sois prise au piège pour le faire. Comme il y a quelques mois, je lui lance un regard noir, et finit par le fixer. Il reprend la parole, toujours aussi moqueur, toujours aussi fier de lui, toujours aussi… Je fronce légèrement les sourcils en entendant sa question : Devrais-je ou non parler de ça à quelqu’un ? Il y a de ça quelques minutes, j’étais presque certaine de vouloir tout raconter à mon meilleur ami, mais maintenant… Je ne sais plus trop quoi faire, je suis un peu perdue, et j’ai comme l’impression que si Nathaniél était là hier soir, c’est entièrement de la faute de Noah. Pourquoi ? Tout simplement parce que c’est lui qui a distribué les invitations, et en plus, depuis un certain temps, il s’est mis en tête de vouloir me rabibocher avec le garde-chasse. Iliana Evans et Noah Smith, les deux cupidons de l’école… N’importe quoi !
Comme pour me tirer de ma rêverie, je décide d’enfin répondre au jeune homme, d’une voix calme, bien que légèrement glacial.


- Et bien… Je pense qu’il n’y a rien à dire… Je ne vais rien leur dire, et j’espère que tu vas faire pareil de ton côté. (Je le fixe un peu plus intensément. Puis, sans vraiment réfléchir, je reprends la parole, perdant complètement mon assurance, enchaînant les mots à la vitesse de l’éclair…). Ecoute, je ne peux pas le nier, il y a toujours eu entre nous une sorte de tension sexuelle… Et, maintenant, nous avons assouvis ces pulsions, et… Je crois qu’il n’y a rien dire de plus.
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H. Nathaníel Auderic

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MessageSujet: Re: Erreur Fatale... { Nathangèle <3 } FINI.   Erreur Fatale... { Nathangèle <3 } FINI. EmptyJeu 5 Jan - 10:43

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Dernière édition par H. Nathaníel Auderic le Mar 12 Déc - 23:47, édité 1 fois
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Angèle Yaxley

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MessageSujet: Re: Erreur Fatale... { Nathangèle <3 } FINI.   Erreur Fatale... { Nathangèle <3 } FINI. EmptyVen 6 Jan - 12:35

Non mais, c’est quoi son problème?! Où veut-il en venir? Et pourquoi continue-t-il de sourire comme ça? Ne peut-il pas me dire une bonne fois pour toute ce qu’il attend de moi, mettre les choses au clair, ou tout simplement briser le silence? Décidément, je ne comprendrai jamais cet homme…
Il reste là, planté à quelques mètres de moi, son regard, encore et toujours, fixé sur moi, sur mon corps, et son sourire… Je laisse échapper un petit soupire, et tente de me stopper : Sans le vouloir, ou peut-être que si en fait, je le reluque, je le contemple, ayant presque l’impression que je ne peux pas faire autrement. Il est là, il faut que je le regarde, il faut que je connaisse son corps par cœur, pour pouvoir, par la suite, me le rappeler à chaque moment de la journée, quand je m’ennuierai en cours, ou tout simplement, quand il me manquera. Il est beau… Oh mon dieu, je crois qu’il est temps d’aller consulter un spécialiste, je suis vraiment irrécupérable, en plein délire. Et, pour la première fois depuis le début de cette confrontation, je trouve la situation plus que drôle, ridicule, presque irréaliste. Qui aurait pu imaginer pareil scénario? Qui aurait pu prédire de tels évènements? Pas moi en tout cas… Jamais, ô grand Jamais, et surtout après le départ catastrophique de notre relation, je n’aurais pensé me retrouver dans le lit de Nathaniél Auderic. Pourtant, deux ennemis, très fortement attirés l’un par l’autre, qui cèdent à une pulsion, c’est assez courant, non? Dans le monde moldu peut-être, mais pas ici, à Poudlard, entre une élève et un membre du personnel. M’enfin, pour être totalement honnête, je dois bien avouer que ce n’est pas le fait d’avoir coucher avec Nathan qui m’embête le plus, mais bel et bien le fait de ne pas pouvoir le regarder plus de cinq minutes, sans avoir des flash-back de la soirée, sans avoir envie de recommencer, tout simplement…Il y a un moment, il faut arrêter de se voiler la face, et accepter de voir la vérité, aussi dure et violente soit-elle ; C’est un grand pas vers l’avant d’après certaines personnes, un très grand pas même. Hum… Pas toujours facile de s’avouer les choses, pas toujours facile de se remettre en question, de bouleverser sa vie, de se mettre en danger en quelques sortes, pour une chose, pour une personne, qui risque de complètement vous anéantir. Et pourtant, je l’ai fait, il y a quelques mois, et aujourd’hui… J’ai écouté mon cœur, j’ai laissé parler mes sentiments, et enfin j’ai compris que le stagiaire garde-chasse était important pour moi, peut-être même plus que ça. Aujourd’hui, après de longues minutes, peut-être même une heure, je me rends compte qu’il me fait un effet fou, encore pire que ce que j’imaginais, et que j’ai à nouveau envie de lui. Comment me sortir de cette situation? Comment rester lucide, maître de son corps, quand il est là, pile en face, torse nu, tellement sexy…? Etre aussi… Nathaniél Auderic, ça devrait être interdit…
Je m’empêche de pousser un petit gémissement plaintif, et tente de penser à autre chose, cessant immédiatement de fixer Nathaniél. Il faut que je me calme, que je reprenne peu à peu le contrôle de mes émotions, et que j’essaie de ne pas me laisser aller dans des rêveries, dans des souvenirs, ou ce genre de chose. Il ne doit plus réussir à me déstabiliser, je ne dois pas le laisser faire, je dois lui résister, pour lui montrer qu’il ne contrôle pas tout, qu’il n’est plus le maître du jeu. Je mordille donc la lèvre, et reprend peu à peu un rythme cardiaque normal ; Faire les cents pas m’a toujours aidé à retrouver le contrôle de moi-même…
Au moment où je m’apprête à prendre la parole, pour briser le silence qui s’est installé depuis maintenant plusieurs minutes, Nathan laisse échapper un léger soupire. Qu’est-ce qu’il a encore? Veut-il que je développe un peu plus ma réponse, ou ne lui convient-elle tout simplement pas? Dans tous les cas, je ne ferais pas ce qu’il veut : J’ai dit ce que j’avais à dire, et il peut déjà s’estimer heureux d’avoir obtenu une réponse, plus ou moins, correcte. Quelques secondes plus tard, j’arrête d’arpenter la chambre, ayant presque oubliée ma quête, et me tourne à nouveau vers lui, les bras croisés. Cette fois-ci, je tente de rester impassible, de marbre, même si son regard glissant sur mon corps me met encore une fois mal à l’aise. Il est vrai que la chemise que je porte ne couvre pas grand chose, et en plus, elle est complètement fichue, n’ayant plus qu’un seul bouton pour être attacher alors… Je pourrai presque la garder en fait ; Elle me va plutôt bien, et puis, maintenant, je ne suis pas très sûre qu’il veuille la conserver dans cet état. Oui, mais non… Déjà trop de choses me font penser à lui, alors qu’il y de ça quelques heures, je ne voulais même plus lui parler, même plus le voir. Garder sa chemise serait une énorme erreur, qui susciterait l’intérêt de mes camarades, leur curiosité mal placée, beaucoup trop de questions, en clair. Dommage, je commençais à réellement l’apprécier…
Je suis à nouveau tirée de mes pensées par Nathaniél, qui cette fois-ci a décidé de prendre la parole, pour me dire… Ça… C’est tout? Est-il vraiment en train de me donner raison en disant que finalement il n’y a peut-être rien à dire? Oui, oui, il a vraiment dit ça… Bon, et bien, je crois que nous venons de faire le tour de la question, il pense comme moi, et nous allons donc pouvoir nous remettre tranquillement, ou non, à la recherche de ma très chère robe. Non, mais sans rire, je tiens beaucoup à cette robe, elle a été créé spécialement pour moi, et je suis certaine que mon père ne s’en remettrait pas s’il savait où je l’ai perdu, et dans quelles conditions… Bref, ce n’est certainement pas l’endroit, ni le moment, de penser à mon père, à sa réaction, et tout ce qui va avec! Je reporte donc toute mon attention sur le jeune homme, essayant par tous les moyens de rester concentrée sur ses yeux, pour ne pas divaguer, et me laisser submerger par mes envies, mes pulsions,… Comme conscient du combat qui se déroule à l’intérieur de ma tête, Nathaniél se détourne, et se dirige vers son lit, d’un pas léger, tentant sans doute de me faire croire qu’il n’a pas d’arrière pensées, qu’il est innocent… Cherchez l’erreur dans la phrase « Nathaniél est innocent » ; Facile, « innocent », et « Nathaniel » ne vont pas ensembles, ça ne fonctionne pas, et c’est pour ça, que je fronce légèrement les sourcils, le suivant toujours du regard. Qu’a-t-il derrière la tête cette fois-ci? Que va-t-il faire?


- Espèce de… Mais… Nathaniél !!

C’est officiel, je le déteste, vraiment… Je le fusille du regard, perdant à nouveau le contrôle de mes battements de cœur, et ayant une très grosse envie de meurtre. Franchement, je n’arrive pas à y croire, je me suis fait avoir comme une débutante, en retournant sa chambre pour essayer de retrouver mon vêtement alors que depuis le début, il l’a repéré. Finalement, il contrôlait bien la partie, de A à Z, gardant son calme, me narguant ouvertement, et maintenant, cerise sur le gâteau, ayant pris en otage ma robe! Je le regarde faire quelques pas dans la pièce, continuant à sourire, à se moquer de moi, sans que je ne puisse faire quoi que ce soit pour l’arrêter… La vie est vraiment injuste parfois…Pourquoi faut-il que ce soit lui qui est une longueur d’avance? Pourquoi suis-je encore une fois en position de faiblesse? Je déteste ça, mais je ne vois pas comment je pourrai inverser la donne : Il semble vraiment sûr de lui, depuis le début, tandis que moi, je perds mon sang-froid à chaque fois qu’il me regarde, à chaque fois qu’il approche un peu trop, à chaque fois qu’il parle. Je suis complètement fichue aujourd’hui.
Pour la énième fois depuis que je suis debout, je passe une main dans mes cheveux, et entreprend de faire une queue de cheval, avant de les lâcher. Bon, il faut que je trouve un plan, un vrai plan, qui va marcher et me permettre de retrouver ma liberté au plus vite. Que faire ? Je ne suis pas sûre que le frapper serait une excellente solution, je ne veux pas qu’il s’énerve, et que tout cela finisse encore par une dispute. Non, nous avons déjà assez donné, et même s’il le mériterait amplement, je ne suis pas violente, enfin… Peut-être devrais-je me mettre à genou et le supplier de me rendre ma robe, et de me laisser partir ? Je me ridiculiserai plus qu’autre chose, et je suis presque sûre que même avec les larmes, il ne me lâcherait pas. Bon… Je peux aussi user de mes charmes, tenter de le déstabiliser, en faisant malencontreusement sauter le dernier bouton de sa chemise. Je me retrouverais presque nue devant lui, et il n’aurait pas d’autre choix que de me rendre ma robe, quoique. Il se pourrait aussi que l’on se retrouve plus vite que nos ombres dans son lit... Ouais, je vais sans doute oublier cette idée, et les autres, et me concentrer un peu plus sur l’instant présent. Il continue de me regarder avec un petit sourire moqueur, il me provoque, en mettant bien en évidence la robe, qui repose sur l’un de ses bras. Où est ma baguette déjà ? Je ne suis même pas sûre de l’avoir prise avec moi au bal masqué organisé par Noah alors… Maudit bout de bois. Pour une fois que j’ai besoin de toi pour me sortir d’une galère, tu n’es pas là, tu n’es jamais là en fait… Je lève les yeux vers le plafond, et tente de me calmer, parce qu’autant être franche, je suis, une nouvelle fois, au bord de l’hystérie. Bien sûr, quand je parle de crise d’hystérie, je ne parle pas forcément de violence, de pleurs, ou quelques chose comme ça ; Non, pas du tout, chez moi, c’est plutôt drôle en fait, je deviens une vraie pile électrique, un peu comme là en fait, qui sort des trucs de fous. Ouais, bon, sans commentaire… Je finis par me racler la gorge, et regarde un peu plus intensément Nathaniél, ayant la bizarre impression d’être une lionne qui va sauter sur sa proie d’une minute à l’autre. Quand on y réfléchit, c’est un peu ça en fait : Je vais le forcer à me donner cette robe, et pour cela, je vais devoir utiliser les grands moyens, si on peut appeler ça comme ça.
Je m’approche donc du jeune homme, continuant de le fixer. Quand enfin, je suis à quelques dizaines de centimètres de lui, j’accélère l’allure, et finit par attraper son bras. Je me colle légèrement à lui, tentant de récupérer ce qui m’appartient, mais Nathaniél ne semble pas très coopératif. Pour tout dire, Il me met des bâtons dans les roues, éloignant le plus possible le bout de tissu de ma main. Je pousse un petit grognement de mécontentement, et finit par lâcher, tout en continuant de le harceler.


- Tu as profité de moi, même si j’étais plus que consentante, tu as profité de la situation tout à l’heure, et maintenant, tu comptes profiter de ma robe perdue ? Tu vas me rendre ça immédiatement… Ça fait une heure, ou plus, que je la cherche, et toi… Tu… (Alors que mes doigts effleurent le bout de tissu, Nathaniél parvient à l’éloigner un peu plus de moi, et affiche un grand sourire moqueur) Raaah !

Je n’y arriverais jamais ; Tout semble être contre moi aujourd’hui, j’ai la poisse, vraiment… Je continue malgré tout mon petit manège, sur la pointe des pieds, collée à Nathaniél, mais tentant tout de même de ne pas trop m’étirer pour que la chemise ne dévoile pas complètement mon corps, ou plutôt mes sous-vêtements. Ca serait vraiment gênant. Je me re-concentre un peu sur mon but ultime, et finit par lâcher un petit rire quand je me rends réellement compte de la situation. J’ai l’impression que nous sommes deux enfants, vraiment, qui s’amusent, qui s’embêtent, et il faut bien l’avouer, je trouve ça plutôt cool. Dans une dernière tentative, plutôt désespérée d’ailleurs, ayant totalement abandonné l’idée d’attraper la robe par moi-même, j’approche mon visage du cou de Nathan, et je lui murmure :

- Nathaniél Auderic !! Donne-moi ça, ou je te mords.
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H. Nathaníel Auderic

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MessageSujet: Re: Erreur Fatale... { Nathangèle <3 } FINI.   Erreur Fatale... { Nathangèle <3 } FINI. EmptyVen 6 Jan - 22:04

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Dernière édition par H. Nathaníel Auderic le Mar 12 Déc - 23:47, édité 1 fois
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Angèle Yaxley

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MessageSujet: Re: Erreur Fatale... { Nathangèle <3 } FINI.   Erreur Fatale... { Nathangèle <3 } FINI. EmptySam 7 Jan - 12:32

Pour la première fois depuis longtemps, j’ai enfin l’impression de me contrôler, vraiment. L’envie de récupérer ma robe semble avoir été plus forte que tout, plus forte que mes pulsions surtout… Cela fait maintenant plusieurs minutes que je suis collée à Nathaniél, mes mains se baladant plus ou moins sur son corps, et je n’ai pas une seule fois pensé à notre nuit. La proximité entre nos deux corps, entre nos deux bouches, ne semble vraiment pas me déranger, et je dois dire que cela me surprend légèrement. C’est en quelque sorte une petite victoire pour moi : Jamais je n’aurais pensé pouvoir être aussi proche de lui, sans avoir d’arrière pensée, ou tout simplement, sans céder à la tentation. On a bien vu ce que ça a donné lors de toutes nos rencontres dans la forêt interdite ; A chaque fois que l’écart entre nous diminuait, il était presque impossible de me contrôler, de contrôler les battements de mon cœur, ou bien, impossible de résister à la tentation de poser mes mains sur son corps, de me blottir dans ses bras, de l’embrasser. Et étant donné que je suis quelqu’un de très tactile, qui adore faire des câlins, des bisous, ce genre de choses, il faut bien avouer que c’était très dur pour moi de ne pas craquer. Même si c’était un ennemi en face. Encore plus si c’était un ennemi, pour qui j’éprouve sans doute des sentiments, en face… Bref, tout ça pour dire que je viens de faire un grand pas vers l’avant, en me concentrant sur ma quête, et surtout, en chassant totalement mon envie de lui. Quoique… J’ai encore une fois parlé trop vite : A peine ai-je avancé mon visage vers son cou, à peine lui ai-je murmuré quelques petites menaces à l’oreille, que des vagues de souvenirs m’envahissent de nouveau. Une seule et même phrase résonne désormais dans mon esprit : « Nathaniél, si tu tournes légèrement la tête, nous nous embrassons… Fais-le… ». Je ferme les yeux, ne prêtant aucune attention au petit ricanement du jeune homme, et me laisse totalement submerger par les Flash-back, perdant totalement le fil des évènements, oubliant ma robe, la morsure, et tout le reste. Comme il y a plusieurs longues minutes, j’ai l’impression de sentir encore et encore ses lèvres sur mon corps, ses légères caresses du bout des doigts, et… Qu’est-ce que je fais ? Pourquoi suis-je retombée dans ce genre de fantasmes ?
Stop ! Il faut absolument que j’arrête de me comporter ainsi, parce que, sans vraiment le vouloir, je suis en train de lui faire gagner la partie. Déjà qu’il, et même si ça m’embête vraiment de le dire, semble totalement avoir le contrôle des choses, de la situation, il ne faut pas que je lui offre en plus la satisfaction de me voir céder, vraiment. Autant me rendre à l’évidence directement, autant arrêter de chercher d’autres explications, si Nathaniél me retient ici, c’est pour me torturer à sa façon, pour jouer avec moi, et sans aucun doute pour me pousser à bout. Pour être honnête, je crois qu’il est à deux doigts de gagner, et je ne peux rien faire contre ça, il est bien trop calme, bien trop sûr de lui,… Comment inverser la tendance maintenant ? Y-a-t-il une solution, ou suis-je condamnée à le regarder gagner ? Comme on dit souvent, « qui ne tente rien, n’a rien », alors, je vais jouer les quelques petites cartes qu’il me reste, et voir ce que ça donne. Je ne peux décidément pas me soumettre à l’idée qu’il exerce aujourd’hui un pouvoir total sur moi ; Et pourtant, un seul regard, un seul sourire, une seule caresse, et je crois que je suis à lui…
J’ouvre lentement les yeux, et m’aperçois bien vite qu’il n’a pas bougé d’un pouce, semblant être lui-aussi plongé dans ses pensées. Un petit sourire apparaît sur mon visage tandis que j’avance un peu plus mes lèvres de son cou : Alors, veut-il réellement que je le morde ? Sérieusement, qu’attend-il pour me repousser ? Est-il tellement perdu dans ses souvenirs, ou dans ses réflexions, qu’il n’a pas encore saisi tout à fait mes intentions ? Pourtant, elles sont très claires, je vais le mordre, d’une seconde à l’autre, pour qu’il daigne enfin me rendre ma robe. Hum… Peut-être devrais-je lui faire un suçon ? Il gardera une petite trace de mon passage dans sa chambre pendant quelques jours, une semaine même, et devra sans doute s’expliquer auprès de Lily, et de ses collègues, ou pas… L’idée est bonne, surtout si elle le met dans une situation embarrassante, mais peut aussi être dangereuse, si jamais il fait une gaffe, ou quelque chose comme ça. Il est vrai que les élèves de Poudlard, ainsi que les professeurs, sont loin d’être idiots, et ils auront vite fait de faire des hypothèses, de tirer des conclusions, vraies ou fausses, mais qui dans tous les cas, pourraient être fatales à Nathaniél. Alors, même si je peux parfois être une vraie garce, notamment avec le garde-chasse, je ne veux en aucun cas provoquer son licenciement, ou quelque chose dans le genre. Depuis que je suis éveillée, je ne cesse de penser aux conséquences de nos actes, je ne cesse de me répéter les mêmes choses, et même si je sais que ce que nous faisons est interdit, je ne peux m’empêcher de mettre un « mais » à la fin de la phrase. C’est plus fort que moi, je n’arrive pas à regretter mes actes, à regretter ma nuit avec lui : Je connais le règlement, je connais les risques « mais, il m’est impossible de le repousser », « mais, nous ne contrôlons strictement rien », « mais, ce n’est pas de notre faute », « mais, je l’aime… ». Je chasse rapidement ces quelques pensées de mon esprit, et tente de retrouver le fil des évènements. A ma grande surprise, le jeune homme n’a pas encore bougé, cela doit faire quelques secondes, ou quelques minutes, que nous sommes comme ça, mais, il ne se passe rien. Plus pour longtemps, il faut que je passe à l’acte, que j’attaque en première, et avec un peu de chance, si on peut appeler ça de la chance, il va se vexer, me rendre ma robe, et m’ordonner de sortir de sa chambre. Ou alors…
OMG ! Avant même que je n’ai eu le temps de réagir, de bouger, de le repousser, de le mordre comme prévu, je me retrouve dos à lui, plaquée contre son torse. Une de ses mains tient mon poignet, puis glisse légèrement pour prendre ma main, tandis que l’autre, au bout de quelques secondes, se pose délicatement sur ma hanche. Un long frisson me parcourt alors, sans que je ne puisse vraiment faire quelque chose pour l’en empêcher, et m’oblige à pousser un petit soupire, comme pour extérioriser ma surprise, et un désir de plus en plus présent. Cette fois-ci, je crois vraiment que les dés sont jetés, je n’ai plus aucun espoir, et sans la moindre hésitation, je peux affirmer qu’il a gagné : Je suis complètement fichue… Et pour couronner le tout, j’ai bien l’impression que je suis en train d’accepter la situation, sans broncher, consciente que de toute façon, il n’y a plus rien à faire. Je ne suis plus dans mon monde, je suis dans le sien ; Ce qui me semblait être totalement inconcevable il y a quelques mois, et en train de se dérouler aujourd’hui, et j’en suis heureuse. Mon dieu seigneur, c’est fou comme le simple fait d’être contre lui, emprisonnée dans ses bras, me fait dire des choses stupides, ridicules, et j’en passe. Il a peut-être gagné une bataille, mais il est loin d’avoir gagné la guerre : Si seulement, je pouvais croire en ce que je dis, si seulement je pouvais me convaincre de cela…

Au bout d’un petit moment, je sens très clairement le souffle de Nathaniél près de mon oreille, qui effleure mon cou, et se perd un peu plus loin. Je tente de rester concentrée sur sa voix, mais celle-ci me donne encore plus envie de lui sauter dessus, et je dois me faire violence, me mordiller la lèvre, pour ne pas céder à mes pulsions. Malheureusement, mon corps n’obéit pas toujours à mon cerveau, et mes doigts viennent s’entrelacer avec ses siens, tandis qu’il exerce une légère pression sur ma hanche. Et si je me trompais ? Et si, en réalité, lui-aussi n’étais pas maître de lui-même ? Et si, il ne contrôlait pas vraiment la situation ? Dans ce cas-là, nous sommes sur le point de commettre une autre énorme erreur, en jouant avec le feu de cette façon, et autant dire que nous sommes déjà en train de nous brûler en quelques sortes. Avant que je n’ai pu me lancer dans de plus grandes réflexions, Nathaniél reprend la parole, d’une intonation normale cette fois-ci, et m’explique dans un premier temps que le mordre ne servira à rien. Pour être honnête, je le savais un peu, mais il fallait bien que je trouve quelque chose à faire, pour ne pas… Et lui, il croit que ça sert à quelque chose ce qu’il est en train de me faire subir ?! Un nouveau frisson me parcourt, tandis qu’il me caresse légèrement au niveau de la hanche. Une sorte de bouffée de chaleur monte alors en moi, et je me surprends à penser à quelque chose que je n’aime pas, pour cesser immédiatement d’avoir des pensées plutôt osées… Alors que je tente encore et encore de calmer mes envies, mon rythme cardiaque s’affole, et je ne trouve rien de mieux à faire que de fermer les yeux, essayant de garder une respiration normale. Mauvaise idée. A nouveau ces images de la veille qui viennent anéantir toutes chances de retrouver un jour le contrôle de moi-même : Autant dire que la tension sexuelle est à son niveau le plus élevé à ce moment là, du moins, je crois…
Alors que je semble sur le point de craquer, la voix de mon partenaire me fait lentement revenir à moi, et je décide alors que le mieux à faire, et de me concentrer sur celle-ci. En deuxième point, Nathaniél affirme qu’il n’a en aucun profité de moi, et me rappelle mes propos d’il y a quelques minutes. Bien sûr que j’en avais envie, et apparemment, je me suis trompée en disant que maintenant nos pulsions assouvis, ce ne serait plus le cas. C’est tout le contraire, même. Ne dit-on pas que « le meilleur moyen de résister à la tentation, c’est d’y céder » ? Et bien, c’est ce que nous avons fait, en croyant peut-être que par la suite, tout redeviendrait normal entre nous, qu’il n’y aurait plus cette tension, cette attirance, cette électricité,… Encore une fois, nous nous sommes jetés contre un mur, nous avons pris nos rêves pour la réalité, car c’est loin, très loin, d’être ce qu’il se passe maintenant. Il est clair que maintenant que nous avons découvert les joies du sexe, ensembles, entre ennemis, il va être très difficile de l’oublier, et de ne pas vouloir recommencer. Tiens d’ailleurs, pourquoi je dis « nous », en fait, cela ne concerne que moi, c’est mon ressenti sur les choses, et je ne sais même pas pourquoi j’implique Nathan là-dedans. Peut-être parce que cela me rassurerait de savoir qu’il pense comme moi. Très certainement.
Une nouvelle fois, la voix de Nathaniél me permet de chasser ces pensées de mon esprit, et résonne dans mon oreille. J’exerce une légère pression sur sa main quand je prends conscience qu’il a vraiment quelque chose à me dire, et qu’il ne fait pas tout ça, dans le seul but de me torturer. Mais, qu’a-t-il à me dire ? Pourquoi ne pas avoir pris la parole plus tôt ? Et pourquoi jouer comme ça avec moi, avant de vraisemblablement, passer aux choses sérieuses ? Autant de questions qui vont rester sans réponses, et qui vont finir par me stresser encore plus que je ne le suis déjà… Je pousse un petit soupire, et me rend compte que mon autre main a glisse jusqu’à celle de Nathaniél, sur ma hanche. Depuis quelques secondes, ou quelques minutes, je suis donc en train de faire de petites chatouilles sur le dessus de sa main, sans m’en rendre compte. De pire en pire.


- Tu ne peux pas me séquestrer aussi longtemps Nathaniél, même si…

Mon dieu, mais qu’est-ce que je suis en train de raconter ? Ai-je vraiment insinué que je serais contente qu’il me séquestre aussi longtemps ? Décidément, je ne sais plus où j’en suis aujourd’hui, je ne suis même plus sûre de savoir ce que je veux vraiment. Pourtant, je suis beaucoup plus calme que tout à l’heure, beaucoup moins hystérique plutôt, mais vraiment trop proche de lui, beaucoup trop proche.
Dans un mouvement rapide, j’arrive à me défaire de sa faible étreinte, pour de nouveau lui faire face. Je crois que j’accumule les idées foireuses aujourd’hui ; Je suis peut-être moins collée à lui, mais maintenant, je suis totalement sous l’emprise de ses yeux. Je me demande même comment je fais pour articuler, murmurer, souffler ces quelques mots :


- J’ai moi-aussi quelque chose à te dire…

Mes mains retrouvent rapidement les siennes, nos doigts s’entremêlent, et avant même qu’il n’ait pu faire le moindre geste, ou bien, prendre la parole, je me laisse guider par mes pulsions… Je l’embrasse.
Un vrai feu d’artifices semblent être en train de se dérouler dans mon ventre, des petits papillons partout dans mon estomac, un cœur qui explose, et enfin, cette impression de satisfaction. Une pulsion assouvie, un désir comblait. Le baiser est à la fois doux, et sauvage ; D’un côté, la joie d’enfin retrouver ces lèvres, après autant d’attente, de l’autre, très certainement, tout ce que je ressens pour lui. Je ne sais pas depuis combien de temps je suis dans cette position, sur la pointe des pieds, en train de l’embrasser, mais bientôt, trop tôt à mon goût, je romps le baiser. Je reste quelques secondes immobile, puis me détache légèrement de lui, pour pouvoir à nouveau plonger mon regard, dans le sien. Presque au même moment, ces quelques mots sortent de ma bouche. Un murmure.


- J’te déteste, pour ça…

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MessageSujet: Re: Erreur Fatale... { Nathangèle <3 } FINI.   Erreur Fatale... { Nathangèle <3 } FINI. EmptyJeu 12 Jan - 19:19

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Dernière édition par H. Nathaníel Auderic le Mar 12 Déc - 23:47, édité 1 fois
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Angèle Yaxley

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MessageSujet: Re: Erreur Fatale... { Nathangèle <3 } FINI.   Erreur Fatale... { Nathangèle <3 } FINI. EmptyLun 30 Jan - 21:30

Mon dieu seigneur… Et dire qu’il y a à peine une dizaine de minutes, je me vantais de savoir contrôler mes pulsions, je disais avoir fait un très grand pas vers l’avant. Tous mes espoirs, toutes mes certitudes concernant ce sujet, se sont envolés quand j’ai craqué, quand je l’ai embrassé. Cependant, encore une fois, je ne regrette pas. Pourquoi regretter? Pourquoi m’en vouloir? De toute façon, il est clair que cela devait arriver : Maintenant ou dans quelques minutes, je ne vois aucune différence… En tout cas, ce qui est certain, c’est qu’il ne m’a pas repoussé, il n’a pas cherché à fuir, ou a échappé à ce qui semble être pour moi une évidence. Oui, il est resté, là, et a même prolongé le baiser. Je ne pense pas me tromper en affirmant qu’il en avait aussi envie que moi, qu’il n’attendait que ça…Mais, maintenant, que va-t-il se passer? Que dois-je faire : Récupérer ma robe, laissée sur le côté et oubliée depuis plusieurs minutes, et m’enfuir, ou alors, assumer mon geste, mes paroles, et attendre la sentence? Pour tout dire, je crois que j’ai déjà assez tenté de m’enfuir pour aujourd’hui, et puis, il a réussi à me devancer une fois, pourquoi n’y arriverait-il pas une autre fois? Bref, tout ca pour dire que je reste, oui, j’affronte Nathaniél, j’affronte mes sentiments, j’affronte la vérité. Je ne peux pas passer mon temps à déguerpir, dès que la situation devient gênante, dangereuse, ou je en sais quoi, même s’il est vrai que cela est tentant, très tentant. Pour une fois dans ma vie, je dois me comporter en Gryffondor, oublier d’être une verte et argent, et être courageuse! Je peux le faire, je vais le faire, et tout ira pour le mieux dans le meilleur des mondes! Mouais, il faudrait déjà que j’arrête de divaguer, et que je cesse aussi de le regarder dans les yeux parce que là… Et bien là, tout de suite, je n’ai qu’une seule envie, c’est de l’embrasser à nouveau, d’être au plus près de lui,… Irrécupérable, je le suis vraiment.
Je pousse un petit soupire, et tente de me re-concentrer sur le jeune homme, qui me fixe depuis maintenant quelques secondes. Il semble essayer de chercher quelque chose dans mon regard, une réponse, une étincelle, ou peut-être juste un indice lui indiquant si je pense ce que je viens de lui dire, à savoir « J’te déteste pour ça ». En fait, je n’en sais rien du tout, mais son regard me trouble, me gêne, et je sens très rapidement le rouge me monter aux joues. C’est fou, encore une fois, je ne contrôle rien, je ne peux pas empêcher mon cœur de tambouriner dans ma poitrine, je n’arrive pas à reprendre un total contrôle de mes pensées, je suis totalement sous son emprise, sans qu’il ne s’en rende vraiment compte. Consciente de mon malaise, je détourne assez vite mon regard pour le fixer sur le parquet : Au moins, je suis sûre que le sol ne va pas me donner d’envies subites, ou ne va pas me troubler au point de ne plus du tout savoir quoi faire, ou… Bref, ne plus regarder le garde-chasse dans les yeux est la première étape à réussir, pour me sortir de cette situation, mais surtout, pour arriver à dégager certaines images de mon esprit. Avant que je n’ai pu faire un mouvement, pour me séparer un peu de lui, le jeune homme reprend la parole, et me lance une courte réplique légèrement moqueuse. Un petit sourire apparaît sur mon visage, et sentant le poids de son regard sur moi, je n’ai pas d’autres choix que de lui faire face, une nouvelle fois. A peine ai-je relevé les yeux vers lui, qu’une chose me frappe de plein fouet : Le regard de Nathaniél a changé, vraiment. Pour la première fois depuis le début de cette journée, je n’ai plus l’impression qu’il a le contrôle de tout, notamment de lui-même, de ses yeux. Lui-aussi semble légèrement troublé, voire carrément hypnotisé par cette étrange atmosphère qui règne autour de nous. Étouffante et électrique. J’ai bien l’impression qu’à nouveau, la tension sexuelle est à son comble, et pour être honnête, je crois qu’aucun d’entre nous n’essaie vraiment de cacher cette lueur qui flotte au fond de nos yeux. Le désir à l’état pur…
Après quelques secondes, peut-être plusieurs minutes, Nathaniél semble revenir à la réalité, et malgré moi, je suis bien obligée de redescendre sur terre, pour le voir m’embrasser tendrement au coin des lèvres. Alors que je m’attends à le voir devenir un peu plus entreprenant, le beau brun se détache de moi, et commence à se diriger vers son armoire. Là, je suis vraiment descendue de mon petit nuage, et j’ai l’impression d’afficher une petite moue boudeuse, comme une enfant à qui on a refusé un jouet. Une enfant capricieuse, et exigeante. Pour être franche, j’ai parfois l’impression que c’est mon cas, quand il s’agit de Nathaniél, surtout quand il s’agit de lui, en fait. Je ne lui passe rien, je relève toutes les erreurs qu’il peut faire, et ne lui pardonne pas, et cela, depuis le début, depuis notre toute première rencontre dans la forêt interdite. Pourquoi suis-je comme ça avec lui? Et bien, encore une fois, je n’ai pas la réponse à cette question, et je ne m’en étais pas vraiment souciée jusqu’à maintenant. J’ai bien l’impression que ce début de journée, à noter que je ne sais toujours quelle heure il est, met en évidence tous mes points faibles, tous mes sentiments, aussi contradictoires soient-ils, et désormais, toutes les incohérences de mon comportement envers Nathan. En clair, il fallait que je me retrouve dans une chambre, dans un lit même, avec mon pire ennemi pour faire le bilan, une sorte d’introspection. Ridicule, vraiment… Enfin bon, je suis quand même bien obligée d’admettre que s’il était vraiment mon ennemi, je ne serais pas aussi exigeante avec lui. Pour tout dire, je me ficherai complètement de ce qu’il pense, de ce qu’il dit, et surtout de ce qu’il fait. Autant dire que là, c’est tout le contraire. Même avec Noah, je ne suis pas comme ça : Bien entendu, j’ai tendance à lui en demander beaucoup, mais je suis incapable de me mettre vraiment en colère contre lui, et je suis consciente qu’il en profite. D’ailleurs, si c’est réellement lui qui a invité Nathaniel à la soirée d'Halloween, je sais très bien que je ne vais pas tenir deux heures sans lui parler, et puis, je sens que je vais avoir beaucoup trop de choses à lui dire alors… Bref, encore une fois, je m’égare, je sombre dans des pensées qui n’ont pratiquement rien à voir avec la situation présente, quoique… En réalité, cela a tout à voir, surtout si mon meilleur ami est impliqué dans la venue de mon partenaire ; Pff, depuis qu’il s’est mis en tête d’être un des cupidons de Poudlard, il fait vraiment n’importe quoi. Et, je tiens à dire que je n’accuse pas sans preuve, enfin un peu, mais… Je ne vois pas quelqu’un d’autre me faire un coup pareil.
Alors que je suis en train de monter un plan génialissime pour torturer Noah à mon retour dans la salle commune vert et argent, je suis sortie de mes pensées par la voix de Nathan. Il a pivoté sur lui-même pour à nouveau me faire face, et me lance, d’un ton joueur, qu’il me déteste aussi, et que je suis au courant de ça. Je fronce légèrement les sourcils, et le regarde pendant quelques instants, avant de lui tirer la langue. Heureusement pour lui, je n’ai rien à porter de mains, sinon je l’aurais déjà bombardé avec, non mais… Voilà qu’il recommence à se moquer de moi, et à arborer ce sourire qui me rend carrément folle, hystérique. Je lève les yeux au plafond, et lâche un petit rire, même si pour le coup, il n’y a pas grand chose de drôle ; C’est vrai, je lui dis que je le déteste, il me répond que lui-aussi, il n’y a vraiment pas de quoi rire. Enfin bon, je ne vais même pas chercher à me comprendre, c’est peine perdue… Je passe une main dans mes cheveux, et continue de regarder le jeune homme, qui est désormais placé devant son miroir, et a enfilé une chemise. Je plisse les yeux, et me racle légèrement la gorge, agacée. Ce n’est pas juste, il s’habille, entièrement, et je ne vais donc plus pouvoir le regarder, le reluquer, et cela m’embête fortement. Il triche, il me nargue, parce que moi, je suis encore à moitié nue, dans sa chemise qui heureusement n’est pas trop transparente, et qui ne laisse donc pas voir mes sous-vêtements. Raah, et voilà, une nouvelle fois, j’ai l’impression d’être en position de faiblesse, j’ai l’impression qu’il a toutes les cartes en main, et qu’il prend un malin plaisir à observer toutes mes réactions quand il sort un autre de ses atouts. Trop facile, il est dans sa chambre, avec toutes ses affaires, tandis que moi, je suis en terre inconnue, en terre ennemie aussi. Je pousse un autre soupire et croise les bras, continuant à observer ses moindres faits et gestes. Je n’avais jamais vraiment fait attention, mais il est drôlement sexy quand il porte une chemise, qu’elle soit noire, blanche, ou d’une autre couleur. Non, il n’est pas seulement sexy quand il porte une chemise, il est sexy tout court…
Et voilà, je recommence à avoir des idées mal placées, je continue à le déshabiller du regard, et surtout, je perds encore et encore le contrôle des battements de mon cœur, de moi-même. Heureusement, même si je ne sais pas vraiment si je dois dire ça, Nathaniél prend toujours la parole quand je suis sur le point de faire une bêtise ou de dire quelque chose de complètement stupide. Cette fois, il affirme, d’un ton léger, naturel, que je suis quelqu’un de spécial, différent, tout en continuant de me regarder grâce au miroir devant lequel il se tient. Hum… Cela veut-il dire que je suis différente à ses yeux, qu’il ne me perçoit pas comme les autres filles qu’il fréquente? Hum… Il est vrai qu’il ne doit pas avoir d’autres Angèle dans mon genre dans sa liste de connaissances, à la fois ennemie, et amante. Mouais, vu comme ça, c’est vrai que je suis spéciale, et même plus, mais… Quelque chose me tracasse, sans que je n’arrive vraiment à mettre le doigt dessus. Alors, sans vraiment réfléchir aux conséquences de mes actes, j’avance de quelques pas, et me retrouve très rapidement juste derrière lui. Alors qu’il se bat encore avec un des boutons de sa chemise, j’attrape l’une de ses mains, et le force à se tourner vers moi. Sans vraiment lui donner de réelles explications, je chasse sa seconde main, restée au niveau de son torse, et lui murmure un petit « laisse moi faire ». Après avoir attacher les trois, quatre boutons qui donnaient du mal au beau brun, je lisse quelques plis de la chemise, puis finit par planter mon regard dans le sien. Un nouveau sourire s’affiche sur mon visage d’ange, tandis que de nombreuses pensées m’assaillissent. En fait, je suis tout simplement en train de me dire que mon comportement ressemble à celui d’une petite amie, alors que… Ce n’est pas ça du tout, je suis loin d’être la copine de Nathaniél, et même si c’était le cas, je ne pourrais pas vraiment être sa copine parce qu’aux yeux des autres, cela est illégal, interdit,… Bref, il faut vraiment que j’arrête de partir dans des délires comme ça, parce que sinon je n’en finirais jamais. Je me mordille légèrement la lèvre, puis finit par briser le silence qui s’est installé depuis maintenant quelques petites minutes.


- Différente ? Spéciale ? Hum… Peut-être. Oui et non.

J’arrange machinalement le col de la chemise de Nathan, et fais un pas en arrière pour admirer mon travail. Je lance au jeune homme un sourire satisfait, puis commence à faire les cents pas en tripotant le seul bouton de la chemise que je porte. Pour être franche, je suis encore en train de réfléchir à ses paroles, et cela me rend folle, à l’intérieur. Je n’arrive pas à comprendre ce qu’il voulait dire, ou plutôt, je ne crois pas du tout en la seule possibilité qui m’est venue naturellement. Il ne peut pas me voir de cette façon, pas après tout c que je lui ai dit, pas après toutes les histoires, toutes les disputes, tout ça. Non, je me fais des idées, il y a sûrement une autre explication, et la nuit que nous venons de passer ensemble est loin d’être un bon argument, un bon exemple, pour prouver les soi-disant sentiments que nous pouvons éprouver l’un pour l’autre. Voilà la version que je dois croire : Après une soirée arrosée, j’ai succombé à Nathaniél Auderic, mon ennemi, mais cela n’a rien à voir avec de l’amour, c’était simplement du sexe, rien que ça. J’ai été faible en ne le repoussant pas, et il peut désormais ajouter mon nom à sa liste de conquêtes, et… Et voilà…
Après quelques minutes de silence, de réflexion pour ma part, je pivote sur moi-même pour à nouveau regarder Nathaniél. Sans le moindre sourire, et en évitant un maximum de fixer les yeux de Nathan, je me lance dans ce petit discours.


- Oui, parce que je suis censée être ton ennemie, je suis censée te détester tout le temps, et prévoir des milliers de plan pour te pourrir la vie. Au lieu de ça, je passe la nuit avec toi, dans tes bras : Je suis une ennemie vraiment spéciale… Mais… Je reste pourtant au même niveau que les autres filles ; Je suis une de plus à ta liste, une simple conquête, et je n’ai rien fait pour empêcher ça. Tu vois, je ne suis pas différente par rapport aux autres, je suis juste plus conne, et tout aussi naïve.


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MessageSujet: Re: Erreur Fatale... { Nathangèle <3 } FINI.   Erreur Fatale... { Nathangèle <3 } FINI. EmptySam 17 Mar - 19:33

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MessageSujet: Re: Erreur Fatale... { Nathangèle <3 } FINI.   Erreur Fatale... { Nathangèle <3 } FINI. EmptyVen 6 Avr - 20:40

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Une blague de mauvais goût, quelques paroles plutôt déplacées, voilà comment tout a commencé entre Nathaniél et moi. Un humour un peu limite, une susceptibilité bien féminine, ont fait de nous de vrais ennemis, ou presque… Pour être franche, je me suis demandée plus d’une fois quelle serait notre relation si cette petite dispute n’était pas arrivé, si je ne m’étais pas énervée pour si peu, si… Bref, où notre relation en serait-elle, aujourd’hui ? Peut-être qu’il n’existerait pas cette attirance entre nous, aucune tension ne viendrait pimenter nos journées, et tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes. Non ! Je n’arrive pas à accepter ce genre d’idées : Depuis quelques temps, je suis persuadée que le beau brun et moi ne pouvons pas vivre en paix, sans nous disputer, sans nous chercher, sans finir par nous trouver en fin de compte. Peu importe le début de notre histoire, peu importe les différentes personnes qui peuvent intervenir, tout sera toujours compliqué, et différent. Entre amour et haine, passion et raison,… Que faire pour inverser cette tendance qui s’avère être de plus en plus dangereuse, et qui me blesse tout autant qu‘elle me fait sentir vivante? Pour être tout à fait honnête, je n’en sais rien, et je ne suis même pas sûre de vouloir savoir. Je suis presque certaine que si quelqu’un entendait ce raisonnement, il penserait que j’aime souffrir, que j’aime me faire du mal, que je suis en quelques sortes masochiste, mais ce n’est pas le cas, pas du tout. En réalité, je n’arrive pas à concevoir ma vie sans nos disputes quotidiennes, sans les petits regards ou sourires qu’il me lance, sans nos moments privilégiés, sans lui, tout simplement. Pourtant, depuis quelques longues semaines, j’essaie de m’éloigner du garde-chasse, j’essaie de me défaire de ce lien qui nous unit, en vain ; Il est évident que nous ne pouvons pas rester loin de l’autre indéfiniment, nous finissons toujours par nous retrouver, avec l’aide de nos amis, ou non. Je n’arrive même pas à comprendre comment j’ai pu croire que je parviendrais à le zapper, comme je l’ai si bien fait pour Tyler. C’est carrément impossible, et presque inconcevable en fait. Il a fallu que je me retrouve coincée dans cette chambre pour enfin ouvrir les yeux, accepter la réalité, la vérité : Je préfère passer mes prochaines semaines à faire la guerre à Nathan, plutôt que de l’ignorer, de faire comme si il n’existait pas. Pour tout dire, je trouve insupportable de le croiser tous les jours, ou presque, et de faire exprès de ne pas croiser son regard, de ne pas lui glisser une petite remarque cassante concernant son comportement,… Certes, j’aime notre petite guerre, j’aime le jeu, mais ce que j’apprécie le plus, c’est de sentir son regard sur moi, sur mon corps. En fait, et comme je l’ai déjà fait remarquer, quand je suis avec lui, quand il est près de moi, je me sens bien, réellement. Sans que je n’arrive vraiment à l’expliquer, j’ai aussi l’impression d’être en sécurité, je lui fais confiance, et je peux vraiment faire tomber le masque pour être moi. Alors qu’il est censé être mon ennemi, et me détester au plus haut point, j’arrive à voir, à sentir, cette petite lueur inexplicable, de la tendresse aussi, dans ses yeux, dans ses paroles : Il me fait sentir vivante, il me donne l’impression d’être belle, il fait de moi une vraie femme…
D’un geste plutôt lent, je passe une main dans ma chevelure brune, et tente difficilement de reprendre le fil des évènements ; Je suis complètement perdue, déboussolée, et mes dernières paroles me semblent plutôt loin. Combien de temps s’est écoulé depuis mon dernier petit discours? Une minute? Une dizaine de minutes? Pour être franche, je n’en sais rien, n’ayant pas du tout une bonne notion du temps. Comme pour essayer d’avoir une réponse à ma question, je lève les yeux vers Nathaniél qui semble lui-aussi réfléchir, à notre situation sans doute… Je reste silencieuse, et immobile, laissant mon regard vagabonder dans la pièce, attendant un signe, une réponse de mon interlocuteur. En réalité, je me demande à quoi le beau brun peut bien penser : Essaie-t-il de trouver une réplique cinglante à me lancer? Va-t-il simplement changer de sujet, ou me demander de partir? Autant dire que s’il fait cela, je vais être déçue et frustrée, parce que je n’aurais pas eu de réponses, je ne serais toujours pas où en est notre relation, et aussi, parce que, contrairement à ce que j’ai pu avancer il y a quelques minutes, je ne pense pas qu’il n’y ait rien à dire. Nous avons été beaucoup plus loin qu’un simple petit baiser d’écoliers, nous avons franchi un cap, sans vraiment être conscient de ce que cela pouvait représenté, sans vraiment avoir pris le temps de mettre les choses à plat. Certains diront sans doute que j’ai une vision des choses plutôt « vieux-jeu », d’autres diront que je suis une jeune fille respectable dans un monde où il n’y a plus vraiment de morale, mais, je pense vraiment que nous avons fait les choses à l’envers, du moins, pour cette fois. Nous avons cédé à nos pulsions, et même si je ne regrette rien, il est vrai que cela complique un peu plus les choses, et nous positionne devant un nouveau problème : En plus de devoir gérer notre relation tumultueuse, nous allons devoir nous méfier de tout le monde, pour ne pas avoir d’ennuis avec la direction de l’école, et peut-être même le Ministère de la Magie. Alors, oui, il y a encore des choses à dire, et je pense que si nous avions parler avant de coucher ensembles, il y en aurait un peu moins. Bref… Comme je le dis souvent, ce qui est fait, est fait, et nous ne pouvons pas revenir en arrière. Plus maintenant. Et puis, en étant réaliste, et surtout en oubliant un peu mon monde imaginaire idyllique de conte de fée, je suis bien obligée d’avouer que je n’aurais pas pu résister à la tentation encore bien longtemps. Comme je l’ai déjà expliqué plusieurs fois, Nathaniel a ce petit truc que les autres n’ont pas forcément, et qui fait toute la différence. Tyler n’avait pas cette minuscule chose, ou peut-être n’ai-je pas pris le temps d’explorer, de creuser un peu plus, sa personnalité, son comportement, et que je suis passée à côté de ça. Je ne sais pas, et honnêtement, je ne suis pas vraiment sûre que ce soit le bon moment pour repenser à mon ex, à ce qu’il était, et à notre ancienne relation. Surtout quand on sait comme elle a finit. Et puis, soyons franc, on ne peut pas comparer les deux jeunes hommes, vraiment pas. Ah! Pourquoi Nathaniél n’arrive-t-il pas à lire dans les pensées? Tout serait tellement plus facile comme ça, et peut-être arriverions-nous à nous comprendre, à nous apprivoiser un peu mieux. Quoique, je ne suis pas certaine de vouloir qu’il soit au courant de tout ce qui se passe dans ma tête, et de toutes les idées, plus ou moins, folles qui traversent parfois mon esprit. Il n’aurait pas fini de dire que les femmes sont cinglées, compliquées, ou je ne sais quoi d’autre. Il aurait bien raison, pour une fois…
Un petit sourire s’affiche sur mon visage, tandis que je tente de chasser ses pensées de mon cerveau. Non, ce n’est vraiment pas une bonne idée d’imaginer que le garde-chasse puisse, un jour, lire en moi comme dans un livre ouvert : Que dirait-il en s’apercevant que lorsque je pose mon regard sur ses lèvres, ou ses mains, j’imagine directement l’effet d’un de ses baisers sur ma peau, d’une de ses caresses sur mon corps. Il saurait désormais l’effet qu’il produit sur moi, et serait persuader que je suis complètement folle de lui. Encore une fois, il n’aurait peut-être pas forcément tort… Malheureusement, je ne suis même pas sûre qu’il m’apprécie vraiment, bien que ses yeux parlent quelques fois pour lui. Pour la énième fois depuis que je suis réveillée, je suis perdue, et je me demande vraiment ce que signifie la nuit que nous venons de passer ensemble, les baisers que nous avons échangés,… Que pense-t-il de tout ça? Est-ce encore une sorte de jeu dangereux, où nous risquons encore et encore de souffrir? Est-ce la réalité, tout simplement? Existe-t-il quelque chose de fort, de spécial, entre nous? Comment être sûre que Nathaniél ne ment pas, ne joue pas, ne m’utilise pas? Ce qui est certain, c’est que j’ai perdu la partie, depuis un long moment, depuis le jour où je me suis rendue compte que le jeune homme ne me dégoûtait pas autant que je voulais le faire croire. Comment ai-je pu autant me perdre dans mes sentiments? Comment ai-je pu tomber amoureuse de lui, alors que je connais sa réputation? Je suis vraiment pathétique, et totalement prise au piège.
Avant que je n’aie pu m’insulter de tous les noms, la voix de Nathan me ramène à la réalité, et je manque de m’étouffer en entendant ses paroles. Alors, comme ça, il pense qu’il n’est pas le genre de garçon à jouer avec les sentiments des filles, à les manipuler pour avoir ce qu’il veut d’elle, à assouvir ses envies avec l’une d’elles, pour ensuite la jeter au petit matin. Sérieusement ? Je fronce légèrement les sourcils, et finit même par croiser les bras, fixant encore et toujours Nathaniél. Quand enfin il se décide à me regarder dans les yeux, je ne peux m’empêcher de pousser un petit soupire, en apercevant son habituel sourire en coin. Une fois de plus, il m’agace, et me donne envie de lui hurler dessus, de le gifler,… Il fait tout pour me mettre hors de moi, et je dois bien avouer que certaines de ses mimiques ne sont pas tout à fait innocentes à cela. Tandis que je lève les yeux au ciel, pour montrer mon mécontentement, ainsi que mon exaspération, il reprend la parole un peu plus doucement, et perd peu à peu son assurance au fil du discours.
Euh… Pour tout dire, je ne m’attendais pas vraiment à ce genre de déclaration, et je ne sais pas encore quoi répondre. En fait, j’ai beaucoup de mal à assimiler les paroles du beau brun, n’étant pas sûre du sens à leurs donner, et ayant surtout peur de me faire des films, de fausses idées. Pour couronner le tout, je crois qu’il y a de fortes chances pour que Nathan pense tout ce qu’il dit, qu’il soit sincère, et cela me fait sentir encore un peu plus mal. J’ai bien l’impression que je vais retomber dans de longues réflexions, et que je vais finir par devenir dingue à force de trop penser, de trop réfléchir. En plus, c’est bien la première fois depuis notre rencontre que je vois le beau brun aussi mal à l’aise : Il ne me regarde même plus dans les yeux, et se mordille même la lèvre. Je ne dis pas que je ne le trouve pas craquant comme cela, mais, il ne montre que très rarement cette facette de sa personnalité, alors… Je le fixe encore quelques secondes, et me rends enfin compte qu’il n’est qu’à un petit mètre de moi. Que faire à présent ? Que dois-je lui répondre ? Je ne suis même pas certaine d’avoir bien interpréter ses propos, alors comment faire pour lui donner une réponse convenable ? Franchement, il n’aurait pas pu être plus clair, direct… Après avoir entendu sa dernière phrase, la plupart des filles seraient certaines d’avoir une chance avec lui, et tenteraient même une approche pour concrétiser tout ça, mais… Je suis Angèle Yaxley, et il est Nathaniél Auderic, nous n’avons jamais fait dans la facilité, et ce n’est pas aujourd’hui que cela va commencer, je crois.


- Quelque chose… Ouais, c’est vrai… C’est… Je ne sais pas…

Je n’ai pas vraiment parlé fort. En réalité, j’ai eu beaucoup de mal à sortir cette simple petite phrase, si l’on peut appeler ça comme ça. Mon rythme cardiaque s’est légèrement affolé, sans aucune explication, et je sens clairement une boule se former dans mon estomac : Je suis stressée, vraiment. Désormais, je sais que je ne suis pas au même niveau que les autres, mais qu’est-ce que cela veut dire réellement ? Qu’est-ce qui se cache derrière ce « quelque chose » ? Pourquoi tout est-il toujours aussi compliqué ? J’ai vraiment beaucoup de mal à faire face à toutes ces questions, j’ai même l’impression que je vais exploser d’une seconde à l’autre. Je ne serais pas forcément hystérique, je serais juste une jeune fille qui essaie de comprendre ce qui lui arrive, qui tente d’identifier des éléments, des signes, alors qu’au fond d’elle, elle sait ce que tout cela veut dire. Cependant, cette jeune fille n’est pas une vraie lâche, elle continue juste à se voiler la face, à se protéger, elle a peur. J’ai peur…

- J’ai… Je n’arrive pas vraiment à comprendre. Pourquoi suis-je différente à tes yeux ? Qu’est-ce qui fait de moi quelqu’un de spécial selon toi ? Je suis juste Angèle. Je suis juste moi… J’ai vraiment besoin que tu m’expliques Nathaniél, parce que j’essaie vraiment de voir clair, j’essaie vraiment d’analyser la situation, mais à chaque fois que je crois atteindre la vérité, ou juste une partie de celle-ci, tu dis, tu fais, quelque chose qui me fait penser le contraire.

Quelques secondes de silence pendant lesquelles je le fixe, encore et encore. J’ai explosé, je ne réfléchis même plus avant de parler, laissant parler mes sentiments, mes émotions, et ça ne fait que commencer…

- Tu as raison, je l’avoue, il y a sans doute un truc, « quelque chose » entre nous, qui fait que je n’arrive pas vraiment à me détacher de toi. Pourtant, je te jure, après notre dernière dispute, j’ai essayé de tout faire pour t’éviter, pour ne plus penser à toi, j’ai essayé tellement fort… Regarde le résultat, j’ai échoué, encore une fois… Je n’ai pas l’habitude de perdre, de ne pas réussir quelque chose, mais depuis que je te connais, j’ai vraiment l’impression de ne faire que ça…
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MessageSujet: Re: Erreur Fatale... { Nathangèle <3 } FINI.   Erreur Fatale... { Nathangèle <3 } FINI. EmptyJeu 10 Mai - 10:51

Presque machinalement, je passe ma langue sur mes lèvres, essayant tant bien que mal de me reprendre, et de ne pas plus déballer mon sac. Cette fois, je suis consciente que j’ai légèrement dépassé les limites que je m’étais fixée, que j’ai parlé avec mon cœur, mes sentiments, sans prendre le temps de réfléchir. Désormais, il m’est totalement impossible de revenir en arrière, je ne peux pas effacer ma tirade, et je vais donc devoir affronter le regard de Nathaniél. Pour tout dire, je ne suis même pas sûre de regretter mes dernières paroles ; Je ne lui ai pas fait une grande déclaration, je ne lui ai pas dévoilé mes sentiments, mes pensées les plus secrètes, mais… Je ne sais pas. Un étrange sentiment m’a envahi depuis quelques minutes, j’ai l’impression d’avoir été trop loin, et de demander beaucoup de choses au jeune homme. Nous venons à peine de coucher ensemble, et déjà, je lui ordonne presque de me donner des explications, j’exige des réponses franches, honnêtes. Je ne suis pas une femme pour rien : J’ai un besoin constant d’être rassurée, à propos de mon look, de mes capacités, des sentiments qu’il peut avoir pour moi, ou non. Je n’ai pas forcément une grande confiance en moi, et j’ai beaucoup de mal à croire que Nathan soit réellement intéressé par ce que je suis. Pourquoi moi, et pas une autre ? Pourquoi suis-je différente à ses yeux ? Encore et toujours ces mêmes questions, qui ne cessent de me torturer, et de me faire douter. Ouais, je ne suis plus sûre de rien, et je n’ose même plus faire d’hypothèses, ou me projeter dans un semblant de réalité ; J’ai peur d’être déçue, j’ai peur de tomber de haut, en me rendant compte que je me faisais en fait des films, et que le garde-chasse ne ressent pas la même chose. Une nouvelle fois, je suis bien obligée de constater que la peur de souffrir, et le besoin de savoir la vérité, ne font pas bon ménage. Que faire, alors ? Au final, quelle est la meilleure solution ? Dois-je tenter d’obtenir une vraie réponse de la part du jeune homme, ou est-il préférable que je laisse tomber, pour me préserver ? Franchement, je ne sais plus vraiment quoi faire, je suis perdue, déboussolée. Il est évident qu’après cette soirée d’Halloween, plutôt mouvementée, mais surtout, après un long mois de silence total, de souffrance, j’ai envie d’enfin pouvoir mettre des mots sur notre relation, j’ai vraiment besoin d’être fixé, parce que je vais finir par devenir folle, carrément. Pour être totalement honnête, je ne suis pas certaine de vouloir me relancer dans un engrenage pareil : Comme je viens de l’expliquer à Nathaniél, j’ai vraiment tenté de le chasser de mes pensées, de passer à autre chose, de voir d’autres personnes, mais… Aucun résultat, je suis retombée dans ses bras au bout de cinq petites minutes. Peut-être aurais-je dû résister ? Peut-être n’aurais-je pas dû lui adresser la parole ? Même si ce n’est pas le moment de regretter certaines choses, je ne peux pas m’empêcher de ressasser, de me poser des questions, et au final, de m’embrouiller encore plus. J’ai vraiment du mal à trier les informations, repensant sans arrêt aux paroles du beau brun, et essayant de regagner peu à peu mon sang-froid. Où tout cela va-t-il nous mener ?
Je me racle légèrement la gorge, et tente de porter mon entière attention sur Nathan, qui semble tout aussi perdu que moi. En même temps, il n’est pas innocent dans cette affaire, et je suis persuadée que s’il avait été plus clair, nous n’en serions pas là. Que voulez-vous, rien n’est simple entre nous, et je commence vraiment à me demander si nous ne sommes pas le genre d’amants maudits, condamnés à vivre une relation qui peine à commencer, et qui n’aboutit jamais vraiment. Bref, toute cette histoire est compliquée, mais ça vaut peut-être le coup d’essayer, non ? Là encore, je ne sais pas vraiment… Bien sûr, il m’est arrivé de rêver à des jours meilleurs, a aspiré à une vraie relation avec Nathan, mais ce n’est tout simplement pas envisageable. Il n’y a rien à faire, un membre du personnel ne peut pas avoir de liens ambigus avec une élève : En plus d’être puni par la loi, cela pourrait entraîner de nombreux conflits au sein de nos familles respectives. Je n’ose même pas imaginer la tête de mon père, Rick, s’il apprend, un jour, que j’ai couché avec le garde-chasse de Poudlard. Je crois qu’il serait capable de commettre un meurtre, et étant donné son statut, ce ne serait pas vraiment une surprise. Je l’imagine déjà, sa baguette levée, expliquant à qui veut l’entendre qu’il ne supporte pas que l’on touche à sa fille, son trésor, son Ange, et qu’il tuera quiconque se mettra entre lui et moi. Hum, je connais les réactions, et les discours de papa par cœur… Je ne peux pas nier que ce serait une belle déclaration d’amour, mais je dois aussi reconnaitre qu’à l’heure actuelle, je n’en peux plus. Premièrement, il est très difficile pour moi de porter le nom Yaxley, j’ai peur du regard des autres, et même si les agissements de Rick restent pour l’instant secrets, je ne suis pas très à l’aise quand certains de mes camarades évoquent les décès de sorciers, ou moldus. Deuxièmement, depuis mon arrivée ici, je me sens observée, épiée, j’ai vraiment l’impression que mes moindres faits et gestes sont surveillés ; Au final, je n’ose plus être moi-même, je suis presque obligée de jouer un rôle, celui de la parfaite petite Serpentarde. Je déteste ça, vraiment. En réalité, seuls mes plus proches amis, et Nathan, me connaissent sous ma vraie personnalité. Pour finir, je dois bien admettre qu’aimer mon père, lui accorder ma confiance, devient de plus en plus compliqué. Je lui reproche pas mal de choses en fait : J’aurais aimé avoir une vie normale, pouvoir me reposer sur son épaule, avoir quelqu’un à qui parler, quelqu’un de ma famille. Il n’a pas forcément su m’apporter l’amour, et l’affection dont j’avais, et j’ai toujours, besoin… A présent, je le déteste autant que je l’aime, c’est mon papa malgré tout. Quoi qu’il fasse, il restera celui qui m’a plus ou moins élevé, il peut être considéré comme le principal pilier de ma vie, et puis, ne dit-on pas que les liens du sang sont plus fort que tout?
Hum… Je ne sais plus tellement où j’en suis. Cependant, il est clair que je n’accepterai jamais qu’il s’en prenne à mes amis, quel que soit leur statut de sang, ou la position de leurs parents. Je ne supporterai pas qu’il touche à eux, je ne le laisserai pas faire, et je ne serais pas capable de le pardonner. Entre ma famille de cœur, et lui, le choix semble presque évident, et pourtant… La vie n’est pas simple, et comme on le dit souvent, l’avenir nous apporte systématiquement son lot de surprises, pas toujours bonnes…

Le son de la voix du jeune homme me tire brusquement de mes pensées, et il me faut bien quelques petites secondes pour me remettre dans la condition d’il y a plusieurs minutes : Je viens de balancer une mini déclaration à Nathaniél, qui semble désormais sur le point de me répondre. Quoique… Je fronce légèrement les sourcils, et continue de fixer le beau brun, espérant vraiment quelque chose de mieux qu’un petit « Je ». Même si je trouve que cette hésitation a quelque chose de craquant, de mignon, je ne peux pas me contenter de cela ; J’ai vraiment besoin d’avoir une réponse, il faut que je sache si je fais bien de m’attacher à cette histoire, ou s’il faut que j’abandonne, une bonne fois pour toute. Le garçon ne semble cependant pas encore résolu à me donner une explication, à éclaircir certains points, il laisse même s’écouler un peu de temps avant de me tourner le dos, s’éloignant totalement de moi. Que dois-je faire maintenant? Suis-je censée insister, encore et encore, pour avoir ce que je veux, ou le laisser réfléchir, poser les choses? Il est sans doute préférable que je ne le brusque pas, que je le laisse se torturer l’esprit, même si je prends le risque de ne jamais savoir ce qu’il en pense réellement…
Je pousse un léger soupire, et finit par croiser les bras, supportant de plus en plus mal ce silence pesant, installé depuis longtemps, trop longtemps. Mon regard balaye plusieurs fois la pièce, mais rien ne semble assez intéressant, au point de pouvoir me changer les idées, me faire totalement oublier cette discussion. Pas de chance, vraiment. Pour la énième fois depuis le début de la journée, je me replonge dans les souvenirs de cette soirée d’Halloween, et essaie tant bien que mal de comprendre comment nous en sommes arrivés là. La réponse semble évidente, mais il est beaucoup plus facile et rassurant pour moi, d’imaginer qu’il y a d’autres solutions, d’autres choses, qui font que nous nous sommes retrouvés ; L’amour craint, blesse les gens au plus profond d’eux-mêmes, et j’ai toujours eu peur d’éprouver ce genre de sentiment. Tellement fort, que ça finit par faire mal.
Encore une fois, tout ceci est paradoxal, et je ne cache pas que je suis la première a crié haut et fort qu’aimer quelqu’un, être aimé, est la seule chose la plus importante, la plus belle, et pourtant… Je suis effrayée, bouleversée, je ne sais même plus quel est le bon chemin, je ne sais même plus comment réagir,… Je préfère largement continuer à me voiler la face, c’est une façon comme une autre de se protéger, de se créer une sorte de carapace. Enfin, tout cela reste compliqué, et j’ai tendance à très vite changer d’avis, de position, ne pouvant désormais plus vivre dans le déni, étant, en quelques sortes, obligée d’accepter mes sentiments pour lui. Il y a encore plusieurs mois, je me plaignais sans arrêt du comportement du garde-chasse, je disais le détester à un point inimaginable; désormais, je ne parle presque plus de lui, je n’ai même plus le cran de dire haut et fort que je ne le supporte pas, qu’il n’est rien pour moi. Ouais, quelque chose a changé : Je n’arrive plus à me mentir, je n’arrive plus à me convaincre, je n’arrive plus à percevoir une autre réalité. Pourquoi gâcher autant d’énergie dans une cause qui est perdue d’avance? Pourquoi ne pas accepter mes sentiments? Aujourd’hui, je n’ai vraiment plus la force de me battre contre moi-même, il est temps que je me l’avoue une bonne fois pour toute, sans revenir en arrière : Je suis bel et bien amoureuse de Nathaniél, et je ne peux rien y faire…
Je reviens rapidement à la réalité, quand je sens une boule se former dans mon estomac, et mes mains trembler légèrement. Aujourd’hui, j’ai l’impression que la tension et l’attente sont à leurs combles : Je suis vraiment stressée, et j’ai beaucoup de mal à garder mon sang-froid, mon calme. Mon regard se fixe une nouvelle fois sur le jeune homme, qui après avoir attrapé ma robe, revient vers moi, un petit sourire aux lèvres. Que compte-t-il faire maintenant? Va-t-il me donner une réponse valable, ou non? Quelques secondes s’écoulent, il finit par prendre la parole, me faisant plus ou moins comprendre qu’il ne répondrait pas à ma question, car selon lui, « ça casserait le mythe ». Je croise à nouveau les bras sur ma poitrine, et finit même par lever les yeux ciel, ou plutôt au plafond, lâchant un faible
«Sérieusement?…». Pour être totalement franche, je n’arrive pas à croire qu’il me laisse comme ça, sans une indication de plus, sans une petite explication qui me permettrait de mieux comprendre notre relation. Que sommes-nous exactement? Qu’est-ce que nous sommes censés faire? Quelle est la prochaine étape de notre histoire? Que devrais-je dire ou faire, si certaines de mes connaissances nous ont vu partir ensemble? Mon dieu seigneur, je crois que je vais droit dans le mur, les semaines à venir s’annoncent très difficiles à supporter, et je suis de plus en plus inquiète. Nathan ne semble pas vouloir m’aider, et à en croire son comportement, il ne tient pas à terminer cette conversation, ou peut-être a-t-il justement décidé qu’elle était finie, là, tout de suite. Pfff, et dire qu’il y a à peine une heure, il faisait tout pour me séquestrer dans sa chambre, prétextant avoir pas mal de choses à me dire. Franchement, il y a certains moments, je n’arrive pas à le suivre, à comprendre son raisonnement,… Je lâche un soupire de mécontentement, et plonge mon regard dans celui du jeune homme, essayant vainement de trouver quelques réponses, quelques indices. Avant que je n’ai pu exprimer clairement mon agacement, Nathaniél avance un peu plus vers moi, et commence à remettre en place quelques mèches de mes cheveux. Encore une fois, je ne contrôle plus tellement les battements de mon cœur, et je dois prendre sur moi, pour ne pas me laisser submerger par mes émotions, mes sentiments, mes pulsions. Le beau brun ne me regarde même plus, il semble totalement concentré sur ma chevelure brune, ébouriffée et indomptable, me laissant complètement déboussolée. Je crois que je n’arriverais jamais à m’habituer à l’effet qu’il me fait, notamment quand il est près de moi : Je ne peux m’empêcher de le dévisager, de m’attarder sur ses lèvres, sur son torse,… Comment vais-je faire pour résister à la tentation lors de nos prochaines rencontres? Dois-je faire tout mon possible pour l’éviter? Hum… Comme je l’ai déjà expliqué, il est très difficile pour moi d’ignorer le beau brun, je n’ai pas envie de me faire du mal, je n’ai pas envie de retomber dans le même engrenage qu’il y a un mois. Cependant, il est évident que je vais devoir apprendre à contrôler mes émotions, je ne peux pas me permettre de faire une erreur en sa compagnie ; Le toucher, le prendre dans mes bras, l’embrasser, sera totalement interdit, et pourrait même s’avérer être dangereux. Encore une fois, la tâche s’annonce réellement compliquée; Je vais devoir prendre sur moi, peut-être même me remettre en question, et je suis à peu près sûre que je vais me torturer l’esprit avec des raisonnements stupides. Je ne peux pas faire autrement, j’ai besoin de comprendre, et je déteste quand quelque chose m’échappe, encore et toujours : Comment dois-je prendre les paroles de Nathan? Suis-je censée éprouver de la joie, ou de la tristesse? Je sais que cette phrase revient souvent, mais je suis vraiment perdue, encore plus qu’avant. Après ces quelques révélations, le garçon s’est renfermé sur lui-même, ne m’a donc pas plus éclairé sur ses intentions, sur ses sentiments, et sur les évènements récents. En fait, je n’ai pas grand chose sur quoi me reposer, je ne suis même pas sûre d’être totalement dans le vrai, quand je pense qu’il y a quelque choses entre lui et moi : Que signifie vraiment être spéciale, ou différente, pour quelqu’un? Il est possible que je me fasse des illusions, ou alors, qu’il joue avec moi, avec mes sentiments, ayant sans doute senti que j’étais de plus en plus troublée par lui. Je suis consciente du mal que je me fais en pensant cela, en me posant ce genre de questions, mais je ne peux pas faire autrement : J’ai besoin de tout remettre en question, je suis obligée d’imaginer toutes les options possibles. Au fond de moi, j’ai vraiment envie de croire que le garde-chasse est quelqu’un de bien, qu’il peut être sincère, et que lorsqu’il est en ma présence, il ne simule pas, il ne porte pas de masques, se faisant passer pour quelqu’un d’autre. Je veux qu’il soit le vrai Nathaniél Auderic quand il est avec moi! Malheureusement, je doute, encore et toujours, et je n’arrive pas à me convaincre entièrement de cela, je connais sa réputation au sein de l’école, et certaines de mes amies ne se gênent pas pour raconter tout et n’importe quoi à son sujet.
Tandis que je reviens peu à peu à la réalité, chassant ces pensées de mon esprit, Nathan place une dernière mèche derrière mon oreille. Je reporte alors toute mon attention sur son visage, et ne peut m’empêcher d’afficher un petit sourire quand il lance un « tadaam », semblant admirer son travail. Au moins, si je croise quelqu’un en sortant d’ici, je suis pratiquement certaine d’être présentable, avec une chevelure plus ou moins domptée. Enfin, il me reste encore le problème de la robe à résoudre, mais à en croire le comportement du jeune homme, je ne vais pas tarder à la récupérer ; Je jette d’ailleurs un petit coup d’œil à mon vêtement, posé, quelques minutes plus tôt, à côté de nous. Le jeune homme ne me laisse pas le temps de le remercier, ou de lui sortir une quelconque réplique, son regard glisse le long de mon corps, et je préfère donc détourner les yeux, sentant le rouge me monter aux joues. Pourquoi porte-t-il un regard aussi insistant sur moi? Que compte-t-il faire? Est-il en train de remémorer certains passages de la nuit dernière, comme moi je le fais? Je lâche un petit soupire, tentant, une énième fois, de me sortir certaines images de ma tête : La faible distance entre lui et moi ne m’aide pas, tout comme son irrésistible sourire, et… Et son discours, léger certes, mais qui implique de nombreux sous-entendus, et qui a donc tendance à me faire encore plus rougir. Je retiens de justesse un petit rire nerveux, et laisse mes doigts effleurer sa chemise blanche, ainsi que le dernier bouton, ayant survécu à la tempête d’hier soir.


« Hm… Je trouve aussi qu’elle me va plutôt bien… » Je lui lance un autre sourire, et tourne sur moi-même, faisant tout de même très attention à garder le vêtement près de mon corps : Même si le beau brun m‘a vu complètement déshabillée, je reste très pudique. Pour être totalement honnête, il ne m‘en faut pas beaucoup pour me mettre mal à l‘aise, pour me faire rougir ; Sentir le regard, plus ou moins insistant, de Nathan sur moi suffit à me mettre dans cet état là. Je lâche un petit rire, et continue mon manège, prenant désormais une pause de mannequin. Ok, je suis totalement dans mon délire, mais que voulez-vous, j’ai besoin de me détendre, de rire un peu, tentant en quelques sortes de passer outre cette atmosphère pesante, électrique. Après quelques secondes, je décide de reprendre mon sérieux et lui adresse un petit : « Merci. »

A nouveau, le silence s’installe, et je dois prendre sur moi pour ne pas un peu plus déballer mon sac, ou alors, pour ne pas me coller à lui pour le câliner, le bisouter aussi. Rah, je suis vraiment irrécupérable : Je n’arrive pas à lui en vouloir plus d’une dizaine de minutes, même s’il me reste beaucoup d’interrogations, beaucoup d’inconnu pour la suite des évènements. Sans rien ajouter de plus, le beau brun dépose délicatement ma robe entre mes mains, et je ne peux m’empêcher d’afficher une petite moue contrariée, comprenant enfin qu’il est, en quelques sortes, en train de me demander de partir. Et voilà, comme on le dit très souvent, je vais faire un splendide retour à la case départ : Il ne semble pas vouloir ajouter quelque chose, et je ne compte pas lui forcer la main, même si j’en ai bien envie. Alors que je suis sur le point de tourner les talons, pour me diriger vers la sortie, Nathaniél avance un peu plus dans ma direction, et finit par m’embrasser. Oui, ses lèvres capturent les miennes, mais avant que je n’ai eu le temps de faire le moindre mouvement, de profiter un maximum de ce doux contact, il se retire, et plonge, presque immédiatement, son regard dans le mien. Je crois que c’est réellement à partir de ce moment là, que je perds plus ou moins contact avec la réalité : Il n’y a que lui et moi, dans notre bulle, dans notre monde, dans notre univers. J’imagine qu’il est facile de deviner l’état dans lequel je me trouve, sans le moindre contrôle sur mon rythme cardiaque, comme fascinée par le bleu de ses yeux.
Comment résister à l’appel de son corps, de ses lèvres? Comment ne pas céder totalement à toutes ces pulsions qui m’envahissent soudainement? Je…


« Je… Je dois enfiler ma robe. Retourne toi s’il te plaît. » Je ne peux tout simplement pas me laisser aller dans ses bras, et je décide donc de mettre un peu plus de distance entre nous, serrant la robe contre moi, essayant de ne pas revenir sur mes pas. Même si une partie de moi regrette de ne pas être restée près de lui, je suis presque certaine que j‘ai fait le bon choix : Je ne veux pas qu‘il croit que je suis à sa merci, complètement sous son emprise, incapable de lui résister. Non, je me dois de paraître forte, sûre de moi, et plutôt détachée de lui, même si ce n‘est pas forcément le cas ; Etant donné que je ne sais pas où va cette histoire, que je ne sais rien en fait, je ne préfère pas m‘abandonner totalement, aux risques d‘être déçue, blessée, encore une fois.
Je me racle légèrement la gorge, et vérifie que le jeune homme est bien tourné, pour faire glisser la chemise le long de mes épaules. J‘enfile rapidement mon vêtement, et ne peux m‘empêcher de montrer mon agacement, quand je m‘aperçois que l‘attache de ma robe semble vouloir me faire des misères.
« Raah! Ce n’est pas vrai! Saleté de fermeture! Nathaniél… » Et voilà, je n‘ai pas tenu cinq minutes avant de le rappeler, même si dans le cas présent, ce n‘est pas pour un baiser, ou quelque chose dans ce genre là. «… Je crois que j’ai besoin de ton aide. »
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H. Nathaníel Auderic

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MessageSujet: Re: Erreur Fatale... { Nathangèle <3 } FINI.   Erreur Fatale... { Nathangèle <3 } FINI. EmptyLun 14 Mai - 18:46

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Dernière édition par H. Nathaníel Auderic le Mar 12 Déc - 23:47, édité 1 fois
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Angèle Yaxley

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MessageSujet: Re: Erreur Fatale... { Nathangèle <3 } FINI.   Erreur Fatale... { Nathangèle <3 } FINI. EmptyVen 25 Mai - 11:38

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Je fronce légèrement les sourcils, essayant de ne pas craquer, tentant de résister à l’envie de l’embrasser à nouveau. Encore une fois, je me noie complètement dans l’océan de ses yeux, et perd la notion du temps : C’est fou, on dirait presque que nous sommes dans un monde parallèle, sur une autre planète. Rien ne semble nous atteindre, nous sommes heureux, nous sommes tous les deux, dans quelque chose qui peut ressembler au paradis, dans notre bulle, en fait. Malheureusement, je n’arrive pas à m’adapter à ce petit moment de répits, j’ai besoin de faire le vide dans mon esprit, je dois cesser de me poser de multiples questions ; La présence de Nathaniél près de moi ne m’aide pas vraiment dans cette démarche. Je ferme les yeux plusieurs secondes, essayant tant bien que mal de calmer les battements de mon cœur, effaçant peu à peu les images, de notre nuit, de mon esprit. Il ne faut pas que je craque, je dois absolument paraître forte, et plutôt sûre de moi : Comment avoir l’air détachée de lui, si je lui saute dessus à la moindre occasion, ou dès que nous sommes trop proches? Comment ne pas perdre toute ma crédibilité, si je ne suis même pas capable de lui résister?
Je dois vraiment prendre sur moi pour ne pas l’embrasser, une nouvelle fois. Tandis que je recule légèrement, me détachant de lui, je lui fais comprendre que je dois absolument enfiler ma robe avant de sortir d’ici, et qu’il est, en quelques sortes, obligé de se retourner. Pour tout avouer, je ne veux pas sentir son regard sur mon corps nu, cela me gênerait trop, et je ne suis pas sûre de garder tous mes moyens. Oui, je suis pudique, et en plus de ça, je ne me trouve pas forcément parfaite. Comme beaucoup d’autres jeunes filles, j’ai tendance à me trouver de nombreux défauts : Je ne me plais pas forcément, et j’ai tendance à me complexer pour pas grand chose. Je crois que c’est l’adolescence qui veut ça… Bref, je ne veux pas qu’il me voit à moitié nue, plus maintenant.
Je jette un regard au jeune homme, et m’aperçois presque directement qu’il me fixe, un sourire moqueur étirant ses lèvres. Quoi? Pourquoi me regarde-t-il comme ça? Qu’a-t-il encore derrière la tête? Qu’attend-il de moi, cette fois? Je croise les bras sous ma poitrine, et sent le rouge me monter aux joues, quand j’entends les paroles de mon interlocuteur. Oh… En fait, il n’est, tout simplement, pas très heureux de recevoir un ordre, et en plus de ça, de devoir louper le « spectacle ». Qu’est-ce qu’il croyait franchement, que j’allais le laisser me reluquer ouvertement? Pensait-il que notre nuit ensemble lui donner certains droits sur moi, sur mon corps? Non, je ne crois pas, je ne pense pas, mais… Pourquoi faut-il toujours qu’il me taquine? Pourquoi prend-il autant de plaisir à faire cela? Et pourquoi se sent-il obligé de conserver son sourire en coin, qui a tendance à m’agacer au plus haut point?
Je lui lance un regard noir, espérant lui faire comprendre qu’il peut toujours rêver, et que jamais, ô grand jamais, je ne me déshabillerai devant lui, étant sobre et lucide. Semblant assimiler plutôt bien le message, au bout de quelques secondes, le beau brun lance un faible « pardon », avant d’afficher une petite moue d’excuse. Même si son éternelle mimique me rend carrément dingue, dans le mauvais sens du terme, je ne peux pas m’empêcher de le trouver craquant, vraiment et totalement. Mes mains se resserrent un peu plus autour de la robe, tandis que je recule encore de quelques pas, vérifiant qu‘il s‘est bien retourné, avant de décider qu’il est temps d’enfiler mon vêtement… Je fais glisser la chemise sur mes épaules, sentant mon cœur tambouriner dans ma poitrine, ayant l’impression de vivre un moment totalement surréaliste. Qui aurait pu s’imaginer qu’après une nuit aussi torride, je demanderais à Nathan de ne pas me reluquer? Qui aurait cru que je serais autant complexée, et gênée, à l’idée qu’il me voit sans sa chemise? Et surtout, qui aurait cru qu’un jour, je devrais retrouver mes habits, les remettre, dans la chambre du garde-chasse, mon soi-disant ennemi? Mouais, la situation peut paraître un peu bizarre, quand même. Heureusement, le jeune homme ne semble pas vouloir tricher, respectant mon choix, mes principes, et fixant sagement un point de l’autre côté de la pièce ; En fait, Nathaniél se comporte réellement comme un gentleman, et ce n’est pas pour me déplaire.
Après avoir enfiler rapidement ma robe, je ne peux que constater, avec un agacement non dissimulé, que la fermeture de celle-ci est coincée, et semble donc vouloir me faire des misères. Franchement, je n’ai vraiment pas de chance. J’essaie plusieurs fois de tirer sur l’attache, espérant un miracle, puis finit tout de même par admettre qu’il n’y a rien à faire ; Je dois finalement me résoudre à demander de l’aide à mon amant, ayant de plus en plus l’impression que tout nous pousse à nous rejoindre, d’une façon comme d’une autre. Alors que je ne pensais plus à le prendre dans mes bras, à l’embrasser, voilà que je le supplie presque de revenir vers moi. Je suis vraiment irrécupérable. Je n’ai même pas tenu cinq minutes avant de le solliciter à nouveau. Il va vraiment finir par croire que je le fais exprès, alors que pour une fois, ce n’est pas le cas. Honnêtement, j’aurais préféré pouvoir m’habiller toute seule, en finir au plus vite avec toute cette histoire, sortir de cet endroit pour tenter de faire le point au calme, isolée. Désormais, il ne me reste plus qu’à attendre qu’il ne daigne venir me donner un coup de main, pour pouvoir ensuite fuir, comme une voleuse, ou non…
Le jeune homme semble avoir lu dans mes pensées, et ne laisse pas passer plus de cinq minutes, avant de me rejoindre. Comme je m’y attendais, plus ou moins, il ne peut pas s’empêcher de me lancer une petite réplique, de me taquiner, encore et encore. Levant les yeux au ciel, et essayant de maintenir ma robe près de mon corps, je fais semblant de trouver la plaisanterie à mon goût, lâchant même un « Ah.Ah.Ah ». Le pire dans tout ça, c’est que cette situation semble l’amuser au plus haut point, peut-être même lui plaire ; Pourtant, je peux vous assurer qu’il n’y a rien de drôle, surtout pour moi. Sans le vouloir, je me retrouve une nouvelle fois à sa merci, ayant besoin de lui, complètement dépendante, en fait. Sérieusement, je commence à me demander si quelqu’un ne me porte pas la poisse ; Depuis mon arrivée à Poudlard, il ne m’arrive que des ennuis, et je me retrouve presque toutes les semaines dans des situations embarrassantes. Je me perds en forêt, plusieurs fois, on me donne une retenue pour rien, strictement rien, et… Je couche avec Nathan qui, aux yeux des autres, est la personne que je déteste le plus, je suis bloquée dans sa chambre, je n’ai aucune explications, et quand enfin, je peux m’enfuir, ma robe me joue des tours. Oui, on a dû me jeter un mauvais sort, fabriquer une poupée vaudou à mon effigie, ou alors… Je chasse ces quelques pensées de mon esprit, essayant de me concentrer sur l’instant présent, et donc, sur les doigts de Nathaniél qui s’affairent désormais à débloquer la fermeture.
Pour être totalement franche, j’ai beaucoup de mal à rester tranquille, immobile, le laissant s’occuper de ce petit problème. Je n’arrive pas à fixer un point dans la chambre du beau brun, je ne peux pas me concentrer sur quelques bibelots, ou autre chose ; Non, ma respiration est légèrement saccadée, et mes pensées sont complètement désordonnées, floues. J’ai l’impression de me stresser toute seule, de chercher des complications, de peut-être trop réfléchir finalement : Je ne supporte pas le silence qui s’est installé depuis quelques secondes, même s’il est loin d’être pesant. Le fait est, que j’ai besoin de bouger, de prendre la parole, de me changer les idées, pour ne pas retomber dans une spirale de rêves éveillés, entraînant de nombreuses pulsions, de nombreux désirs. Alors, et avant même de comprendre pourquoi je fais ça, je lui lance un, « N’en profite pas surtout… », d’un ton plutôt amusé, presque aguicheur, brisant à nouveau le calme, la douce atmosphère, de notre bulle, de notre monde.
Pourquoi suis-je dans cet état là? Pourquoi ne suis-je pas capable de rester plusieurs minutes près de lui, en adoptant un comportement normal? C’est quand même grave de ne pas réussir à avoir un total contrôle sur mon corps, et surtout, de ne pas arriver à effacer tous souvenirs de cette soirée, de cette nuit, de galérer pour chasser certaines pensées de mon esprit. Pour couronner le tout, la fermeture de ma robe semble encore et toujours coincée : Nathan, pas tout à fait collé à moi, est toujours en train de forcer sur le tissu, frôlant quelques fois ma peau, sans vraiment s’en rendre compte je suppose. Je me mordille la lèvre, et fixe le mur d’en face, essayant vainement de me concentrer sur un point invisible, resserrant aussi ma prise sur la chemise du jeune homme, qui m’appartient désormais ; Je dois vraiment prendre sur moi pour ne pas me retourner, et l’embrasser, voire carrément lui sauter dessus. Parfois, je suis heureuse qu’il ne puisse pas lire en moi comme dans un livre : Je ne préfère même pas imaginer sa réaction, en s’apercevant sur je suis tout sauf une petite fille sage, ingénue, un ange quoi. Franchement, que dirait-il s’il était au courant que, la plupart du temps, je ne pense qu’à le tripoter, et bien plus? Que penserait-il de moi? Aurait-il l’impression que je ne m’intéresse à lui que pour sa beauté, son charme, et qu’entre nous, ce n’est qu’une histoire de sexe, de jeux, de…? Pour tout avouer, j’espère que jamais il ne pensera une telle chose : Certes, il y a, entre le beau brun et moi, un lien étrange, une passion dévorante, qui se traduit souvent par des échanges tactiles, et par une forte attirance physique, entre autre. C’est indéniable, et jamais il ne me viendrait à l’idée de dire que Nathaniél n’est pas sexy, voire carrément irrésistible ; C’est un fait! Cependant, il n’y a pas que cela, je n’arrive pas à le voir comme un simple beau-gosse, ce qui fait toute la différence entre lui et mon ex, Tyler Archer. En fait, ils n’ont pas grand chose en commun, ils sont même totalement différents, et je pense que c’est mieux ainsi. Tyler n’est qu’un gamin, vraiment, il restera mon premier grand amour, une histoire d’adolescent, rien de bien transcendant, tandis qu’avec Nathan, je suis quelqu’un d’autre, je suis moi. Il n’utilise pas toujours les bonnes méthodes, mais il arrive tout de même à me donner envie de me dépasser, à me faire grandir, à… Je ne sais pas. Quand je suis avec le garde-chasse, j’ai l’impression d’être une femme, quelqu’un d’important, et le regard qu’il pose sur moi, en toutes circonstances, me fait me sentir vivante, réellement. Je suis bien.
Après plusieurs longues minutes, je dois, malheureusement, me sortir de ces quelques réflexions, quand les doigts du jeune homme effleurent mon dos, ce qui me provoque quelques frissons. Comme pour justifier ma réaction, je lance d’une voix faible, presque en murmurant, « Ow… Tu as les mains froides. ». Ce n’est pas forcément le cas, mais je me voyais mal lui annoncer que le contact de sa peau contre la mienne me faisait, et me fait encore, cet effet. Non, il me prendrait sûrement pour une folle, sortie tout droit de Sainte-Mangouste, alors que… J’ai tout simplement été surprise de le sentir aussi près de moi, pouvant même parfois avoir l’impression d’être caresser par son souffle. Bref, je n’ai pas plus le temps de profiter de cette proximité, car Nathaniél semble avoir résolue mon problème de vêtement : Je peux désormais réajuster légèrement ma robe, pour mettre en valeur mes courbes, et paraître la plus normale possible, au cas où je tombe sur quelqu’un en sortant d’ici. En même temps, je ne suis pas sûre que les élèves de Poudlard aient vraiment l’habitude de voir une jeune fille en robe de soirée, plutôt courte, tous les jours. Ici, l’uniforme est vraiment porté par tout le monde, aussi moche soit-il… Mouais, il va donc vraiment falloir que je me fasse discrète, et je suppose donc que le trajet pour parvenir à ma salle commune va s’avérer être un vrai parcours du combattant. Génial. Il ne manquerait plus que je tombe sur certaines de mes amies serpentardes : Ce serait vraiment horrible, surtout qu’elles sont curieuses, prêtes à tout pour avoir le dernier scoop du château, de vraies commères, en gros. Je vais déjà subir un interrogatoire dès que je vais croiser Noah, alors je ne veux pas forcément avoir à vivre la chose plusieurs fois. Je vais devoir me montrer rusée, et surtout, être très vigilante par rapport aux réponses que je vais donner à tout le monde : Je ne veux pas avoir d’ennuis, je ne veux pas qu’il est de nombreux problèmes à cause de moi, et je veux surtout que ma vie reste un minimum privée. C’est trop demander, franchement?

Je lâche un petit soupire, et regarde autour de moi, espérant apercevoir mes escarpins dans un coin, là où je les ai laissé, il y a de ça de très longues minutes. Maintenant que je suis dans une tenue plutôt correcte, que mes cheveux sont, plus ou moins bien, peignés, je ne vois même pas ce qui peut me retenir dans cette chambre, à part Nathan, bien sûr. En fait, il est la raison pour laquelle je n’ai aucune envie de partir, de quitter cet endroit, ce qui semble étrange quand on se souvient du début de journée. Enfin bon, toujours est-il que plus le moment fatidique approche, plus je sens une boule se former dans mon estomac : J’ai vraiment peur de la suite des évènements, j’ai l’impression que si je quitte ses appartements, je ne vivrais plus d’instant comme celui-ci pendant longtemps, trop longtemps. Je ne veux en aucun cas retomber dans le cercle vicieux d’il y a un mois, je ne supporte plus ces moments de silence, je déteste me sentir ignorée, encore plus quand il s’agit de lui. Comment vais-je faire si cela se reproduit? Dois-je vraiment choisir entre la discrétion et… Et quoi, en fait? Je n’ai toujours pas eu de réponses à ce sujet, et de toute façon, même moi, je ne parviens pas à en donner une, qui pourra me satisfaire complètement. Il n’y a rien à faire, je vais retourner à mes activités quotidiennes, à mes cours, à mes soirées, sans être plus avancée, sans avoir obtenu une seule réponse, en fait. Autant dire qu’une multitude de questions commencent déjà à m’assaillir : Comment vais-je devoir me conduire? Quand allons-nous décider de nous revoir? Suis-je censée attendre quelque chose de sa part, ou non?
Je sors de mes pensées, quand Nathaniél prend la parole, me souhaitant bonne chance ; Tout d’abord, pour rejoindre mon dortoir…

« Mouais, je crois que je vais en avoir besoin. D’ailleurs, quelle heure est-il ? Tu crois que les élèves sont déjà en cours, et que je peux donc sortir sans me faire repérer ? Et Rusard, il doit sûrement rôder dans les couloirs, et… »

Oui bon, je crois que je me suis légèrement laissée emporter, mais… Ce n’est pas de ma faute, si je n’ai aucune notion du temps, si je ne sais pas ce qu’il se passe dehors, et si en plus de ça, je suis d’une nature anxieuse, et stressée. J’imagine bien que mon partenaire doit avoir envie de rire, de se moquer de moi, et pour tout dire, je ne peux moi-même pas m’empêcher de trouver mon comportement risible, presque ridicule.
La seconde partie de la phrase du beau brun me percute de plein fouet : Alors, comme ça, il me souhaite bonne chance pour la longue journée de cours qui m’attend, et qui, selon lui, va être tellement ennuyante, que je vais passer mon temps à fantasmer sur son corps,… Je lève les yeux au ciel, un grand sourire illuminant mon visage d’ange. Comme si c’était mon genre, franchement…


« Je pense que je vais faire encore mieux : Je vais rêver de toi, de ton corps, de… Miam… » (Ok, je plaide coupable. Je suis bien en train d‘entrer dans son jeu, dans son manège, répondant très facilement à ses provocations. C‘est plus fort que moi, je ne peux pas m‘en empêcher, et le pire dans tout cela, c‘est que je dis la vérité. Ce matin, et même toute la journée, je ne compte pas aller m‘enfermer dans une salle de classe ; J‘ai besoin de repos, j‘ai besoin de me confier à mon journal intime, et je veux pas subir d‘interrogatoire maintenant, sans m‘y être préparée…) « Plus sérieusement, (Ou pas… Je ne suis pas sûre de pouvoir rester très sérieuse, très concentrée, maintenant que nous avons, plus ou moins, recommencé notre jeu du chat et de la souris), je crois que je ne vais pas me montrer aujourd’hui ; Après la… Nuit torride que je viens de vivre, j’ai besoin de dormir, et d’une bonne douche aussi. »

Je laisse échapper un léger rire, jouant avec une mèche de ma chevelure brune, attendant impatiemment la prochaine réplique de Nathaniél. J’imagine qu’il ne va pas en rester là, sans rien ajouter, ce n’est pas tellement son genre : En plus, je ne me fais plus aucun espoir, il est clair qu’il prend un malin plaisir à me rendre folle, à me taquiner, à me perturber. Peu de temps après, et comme je m’y attendais, le beau brun se colle un peu plus à moi, se penchant vers mon oreille pour y glisser quelques mots.
Je ferme quelques secondes les yeux, essayant tant bien que mal de reprendre contenance, ainsi qu’une respiration normale. Je ne peux pas le laisser me déstabiliser de la sorte, sans rien faire : Je ne dois pas rougir, je ne dois pas craquer et céder à la tentation, non, je ne lui ferais pas ce plaisir. Surtout pas maintenant, juste avant de quitter sa chambre. Cela fait plusieurs dizaines de minutes que j’ai l’impression qu’un nouveau jeu s’est installée entre nous ; Nathaniél semble me chercher sans arrêt, trouvant n’importe quel prétexte pour se moquer de moi, pour me faire sortir de mes gonds. Bien sûr, je me souviens de la dernière fois, je me rappelle des conséquences d’un tel amusement, j‘ai encore en mémoire la souffrance, la douleur, que j‘ai éprouvé quand j‘ai fini par me brûler les ailes, mais… Aujourd’hui, c’est différent, tout est différent : Je ne sais pas vraiment pourquoi, je n’arrive pas non plus à l’expliquer, je le sens, c’est tout.
Je me mordille légèrement la lèvre, essayant de ne pas lâcher un petit rire nerveux, tentant encore une fois de camouflée mon malaise et mes interrogations : Comment faire pour lui résister, maintenant? Comment faire pour ne pas penser à son corps, ses lèvres, alors qu’il se trouve à quelques centimètres de moi? Je dois vraiment me focaliser sur autre chose, il m’est interdit de me laisser avoir comme ça, à cause d’une petite phrase, d’un ton légèrement aguicheur, de son comportement, tout simplement.
Avant que je n’ai pu faire quoi que ce soit, Nathan se recule légèrement, me laissant plantée là, perdue dans mes pensées. Pour tout dire, j’essaie de trouver quelque chose à lui répliquer : Je déteste ne pas avoir le dernier mot, je déteste le laisser gagner sans rien faire, et je déteste surtout avoir l’impression d’être complètement sous son emprise. Cependant, je sais aussi qu’il commence à se faire tard, et je dois désormais m’en aller, pour tenter de ne pas tomber dans la cohue du repas de midi, ou quelque chose comme ça. Pour être totalement franche, je n’ai pas non plus envie de passer trop de temps avec lui, la séparation va déjà être difficile, et si cela doit durer plusieurs mois, autant m’y habituer maintenant, dès aujourd’hui.
Le sourire qui illuminait mon visage depuis quelques temps disparaît au moment même où je me tourne vers mon interlocuteur. Je plante alors mon regard dans le sien, et sans vraiment réfléchir, je lance un petit , « J’espère bien… », ayant l’impression d’être en mode tigresse, séductrice, tentatrice même. Oui, bon, je sais que ce n’était peut-être pas très conseillé de me comporter de la sorte, mais… Disons que j’ai voulu faire mon petit effet, avant d’avancer lentement vers lui, pour lui déposer un léger bisou au coin des lèvres. Je ne reste pas plus de quelques secondes proche de lui, ne voulant pas finalement craquer, et repartir dans une longue spirale de câlins, plus ou moins, avancés, et me dirige donc vers la sortie.
Et voilà… Mon rêve va bientôt s’arrêter, quand je vais ouvrir cette porte pour être exacte ; C’est bizarre, au début de cette confrontation, je voulais absolument partir, m’enfuir, et maintenant, je suis triste, vraiment, de devoir retourner à mes petites habitudes. Je pose une main sur la poignet de la porte, et… Je ne peux m’empêcher de rire, réellement. Je suis vraiment ridicule. Je secoue la tête, ayant encore plus l’impression que tout est mis en œuvre, pour que je reste encore un peu dans cette chambre. Ouais, j’ai encore oublié quelque chose, en plus de mon cœur, je veux dire : Mes escarpins manquent à l’appel, mais il ne me faut pas plus de dix secondes avant de les repérer, de les attraper, et finalement de les enfiler. Je suis enfin prête, ce n’est pas trop tôt. Que dois penser Nathan de tout ça? En réalité, je ne préfère même pas le savoir…
Mon cœur bat la chamade, ma respiration est plutôt saccadée, et je ne tiens plus : Je fais quelques dans sa direction, attirée comme un aimant, ne le quittant pas du regard. Je ne le laisse même pas en placer une, préférant largement l’embrasser tendrement. Voilà, il fallait que je lui dise au revoir correctement, je n’aurais pas pu sortir avant d’avoir fait ça. Je sais, ça peut paraître bizarre, mais… J’en avais besoin, vraiment. Je lui dépose quelques petits baisers sur les lèvres, ayant vraiment beaucoup de mal à me détacher de lui, mais finit tout de même par y parvenir. Une nouvelle fois, je ne perds pas mon temps pour rejoindre la sortie, lui lançant un dernier :


« Au revoir, Nathaniél. »

Avant de sortir de la chambre, je lui lance un dernier regard, et ne peux m’empêcher de sourire : Après tout, j’ai passé une très bonne soirée, et une très belle nuit en sa compagnie. En plus, j’aime croire que rien n’est finit, j’ai envie de penser que ce n’est que le début de quelque chose, d’une histoire un peu compliquée certes, mais très belle. Je suis une grande rêveuse, mais aujourd’hui, je ne veux plus me laisser bercer dans ce monde d’illusions, je veux tout simplement vivre dans la réalité ; Je n’ai plus peur.


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