Il faut frapper avant d'entrer ? .... Ah désolé =) [PV Perséphone]

Épouvantable !! Il n'y avait pas d'autres mots pour définir mon cours ! Mais en même temps, dès que j'entendais les mots « Étude des moldus », mes cheveux se hérissaient au dessus de ma tête. Jamais une personne n'a autant détesté son métier que moi aujourd'hui. Sérieusement inquiet pour la santé mentale de Dumbledore, j'avais néanmoins accepté le poste. Il était vrai que ça me servirait de couverture, mais en même temps, vu les graaaandes capacités que j'avais en cette matière, on pouvait se poser des questions. Mais bon, Dumby était connu pour ne pas avoir toute sa tête. Les élèves pensaient que Dumbledore avait trouvé marrant de leur collé un prof incompétent ! Et c'était presque le cas, bien que ce soit plutôt avec mes nerfs qu'il s'amuse ! Effectivement il avait trouvé ça amusant, mais pour me contrarié ! Il savait très bien ce qu'il faisait ce vieil hiboux rabougris ! Si je le vois, je lui fais bouffer ses lunettes !! Remarque, il mange déjà des bonbons aux goûts qui laissaient à désirer, comme goût de poubelles, donc ça ne m'étonnerait même pas qu'il accepte de manger ses lunettes, ce vieux fou ! Vieux fous que pourtant j'admirais. Moi aussi ça ne devait pas tourner très rond dans ma tête ! Les fous de Poudlard avaient une mauvaise influence sur moi, c'est pour ça ! (oui c'est plus facile d'accuser les autres, plutôt que se remettre en question !). 7 années à Poudlard c'était beaucoup ! M'enfin je me plains, je me plains, mais en attendant il est vrai que c'étaient les plus belles années de ma vie. Des années que jamais je ne regretterais. Evidemment, je ne suis pas sur que Mc Gonagall soit du même avis que moi, je crois qu'elle était légèrement lassé de devoir me coller plusieurs fois par semaine, où de me voir débarquer dans son bureau après chaque cours d'études des moldus que je ne terminais jamais. Je me faisais virer avant ! Mais ce n'était pas de ma faute si je détestais cette prof ! (Qui pourtant n'était pas méchante, au contraire ! Mais bon, on a tous nos têtes ! Et puis moi je ne la trouve pas jolie, voilà !!! C'est une raison suffisante !)

D'ailleurs en parlant de l'ancienne prof, mais qui vois-je sortir du bureau de Dumbledore en personne ??? Oh mais c'est madame l'ex-professeur d'étude des moldus ! Les tableaux me jetèrent un drôle de regard en voyant mon sourire s'élargirent jusqu'à mes oreilles. Des soupires de lassitude retentirent également. Lorsque j'étais élève, j'avais tellement fait le pitre que même les tableaux connaissaient mes expressions. D'ailleurs un gros bonhomme à l'épaisse moustache rendit visite au tableau de sa voisine pour lui prévenir que « Mandrake va encore faire des siennes, Rosmerta, vous devriez partir, ses bêtises ne méritent pas d'être vues ! ». Non mais qui lui disait que moi j'allais faire une bétise ?? Vraiment ses fichus tableaux qui accusaient sans preuves ! Ils n'étaient tout de même pas dans ma tête pour savoir ce que j'avais l'intention de faire ! Alors qu'ils ferment leurs clapets !!! …. Sauf qu'en faite, le bonhomme avait raison !! Non il ne c'était pas trompé du tout ! J'allais effectivement faire un sale coup ! Non, je n'avais pas honte !

M'approchant de mon ancienne prof, je m'arrêtais vers elle en lui adressant un sourire gentil et franc. (… Oui bon « franc » … tout est relatif !!) C'est avec mon habituel ton enjoué que je lui dis bonjour. Elle me regarda avec méfiance, cherchant tout de même à savoir ce que je faisais ici.

« Monsieur Mandrake ….. oserais-je demander la raison de votre présence à Poudlard ? Il me semble que vous n'êtes plus élève depuis plus de 5 ans, si je ne m'abuse ? »

Oh oh oh c'était la question que j'attendais, intérieur je riais comme un fou, imaginant déjà la tête qu'elle allait faire. C'est avec une grande joie que je vais la renseigner. C'est donc d'une vois tout à fait innocente, mais alors l'innocence même que je lui répondis, sans perdre mon sourire.

« Et bien figurez vous, que cette années il manquait quelques professeurs à Poudlard et Dumby m'a proposé mon poste ! Que voulez vous, il sait reconnaître les Dieux dans mon genre ».

Mon ancienne prof fronça les sourcils. Allez savoir si c'est à cause de mon audace en appelant le professeur Dumbledore d'un surnom (que pourtant tout le monde employait) devant une adulte avec qui je n'avais pas d'affinités ou si c'était à cause de mon habituel caractère frimeur. (Je pense que c'est un peu des deux !).

« Hmmm ne froncez pas les sourcils comme ça, vous allez avoir des rides ! Quoi que, vous en avez déjà, on ne verra pas trop la différence, continuez ! Oh je suppose que vous voulez savoir quelle matière j'enseigne ! Etude des moldus bien entendu ! ».

Moi ?? Je suis irrespectueux et machiavélique ?? Oui c'est vrai, je vous l'accorde, je moquais affreusement de gentillesse. Mais que voulez vous, c'est tellement drôle ! Surtout la tête qu'elle était entrain de faire. Elle me regardait avec de grands yeux exorbités. Surtout que vu le sourire victorieux que j'affichais, elle savait que je ne mentais pas ! Elle aussi devait se dire que le professeur Dumbledore était un vieux fous ! Je la comprenais !!

« Oui effectivement, je suis votre pire cauchemar !! ».

Quelle fut ma satisfaction en la voyant partir sans demander son reste, toujours choquée et offusqué de cette nouvelle ! J'éclatais d'un rire clair et enfantin. Exactement comme un enfant qui avait réussis sa bétise. Soudainement je me sentais beaucoup mieux, de très bonne humeur !! C'est avec les mains derrière la tête, un sourire aux lèvres puis en sifflotant que je descendis les escaliers, vagabondant dans les couloirs, faisant parfois des sourires charmeurs aux petites minettes qui en rougissaient. (J'entends par là, la race humaine et non la race féline, bien entendu !)

Soudainement, je me stoppais devant une porte, intrigué. Je connaissais Poudlard comme ma poche et pourtant je ne me souvenais plus de cette porte, alors qu'elle n'était pas cachée. Je me demandais où elle donnait ? Peut-être une sale de classe vide. Mais voyons, je suis Nathaniel Mandrake, avec ma fichu curiosité, je ne pouvais pas continuer mon chemin, sans avoir regardé ! C'est donc sans aucune gêne que j'ouvris la porte et entra dans l'appartement. Appartement oui, parce qu'il y avait un lit. Oh oh ! Nooooon !! Ce n'était pas ce que je pensais ??? Et pourtant si ! Parce que mes yeux croisèrent les siens !! J'étais dans les appartements de Perséphone Hela en personne ! D'ailleurs la belle demoiselle n'avait pas l'air très ravi qu'un intrus entre sans frapper ! Mais moi je ne bougeais pas, avec mon gentil (et idiot) sourire aux lèvres. Perséphone, ma belle Perséphone !

Je me laissais subitement tomber, allongé dans le lit de Perséphone, sans aucune gêne.

« Aaaaaah mais pourquoi vous êtes si belle ? C'est une malédiction ? Vous êtes là pour faire chavirer mon coeur ? Parce que ça marche vraiment ! Vous êtes aussi belle que la déesse Aphrodite »

Je me redressa sur le lit et lui fit un baise main.

« Oh et veuillez pardonner mon intrusion, je ne savais pas que c'était vos appartements, je pensais à une classe vide ».

Oui Nathaniel tu aurais lu la petite plaque sur la porte, tu l'aurais su ! Mais peut-être qu'inconsciemment, je n'avais pas voulu la lire ! Ca devait être ça. Je resta assis en tailleur sur son lit, n'ayant pas l'intention de bouger, la regardant toujours en souriant.

Les mains tremblantes, posées sur la coiffeuse qui meuble sa chambre, Perséphone se regardait attentivement dans le miroir. Sa peau était encore plus pâle que d'habitude. Des cernes se dessinaient sous ses yeux hypnotiseurs. L'expression impassible, son esprit était bien moins neutre, bien moins calme. Intérieurement, elle enrageait. Son beau visage et son corps tremblants témoignaient de son extrême fatigue. Ce qu'autrui prendrait pour un état de faiblesse. Et Perséphone savait que certaines personnes essaieraient de la tuer en la voyant ainsi, comme Bellatrix par exemple. Il fallait qu'elle se ressaisisse. Afficher ce visage de femme forte et inébranlable. Ce qu'elle était en temps normal…

La magie noire pouvait rendre puissant, comme elle pouvait détruire. Ce qui était le cas chez la sublime rousse. Bien qu'aux portes de l'immortalité et de la jeunesse éternelle, le corps de la jeune femme ressentait le contre coup des obscurs sorts qu'elle avait lancé avec ses sœurs pour ramener cette poignée de personnes à la vie.
Perséphone avait conscience qu'elle ne serait pas dans cet état si elle ne recueillait pas en elle la fatigue et la souffrance de Circé et d'Hécate dans ces moments-là. Mais c'était plus fort qu'elle. Elle devait les protéger. Et puis, des trois, elle était la plus forte, celle qui avait le plus de chance de se relever.

La Reine baissa la tête, rompant le contact visuel avec son propre reflet. Sa chevelure tomba devant son visage, pareil à une longue cascade rousse.
Pendant plusieurs secondes, Perséphone ne bougea plus. Ses tremblements se calmèrent peu à peu, jusqu'à totalement cesser. Puis, elle se redressa. Son visage fin et séduisant ne laissait plus paraître les moindres témoins de sa fatigue. A dieu l'extrême pâleur et les cernes hideuses. Un sourire satisfait étira ses lèvres et son esprit retrouva un certain calme.

La jeune femme se retourna, et se dirigea vers son armoire, d'où elle sortit une des ses longues robes. Le vert lui allait à merveille, mais après cette longue journée, elle décida de mettre son unique tenue rouge. Rouge comme le sang.
Se rendant dans la salle de bain, Perséphone laissa tomber sur le sol sa robe de chambre qu'elle avait revêtu peu de temps avant de se stopper devant son reflet. Nue, d'un seul geste de la main, elle fit se remplir l'immense baignoire qu'on lui avait accordée. Le bain fin prêt, la belle sorcière commença par plonger son pied droit dans l'eau. La température était idéale. Chaude. Très chaude. Le reste de son corps plongea dans le liquide translucide. La nuque posée contre le rebord, Perséphone ferma les yeux, savourant la douce chaleur de l'eau sur sa peau exposée. Le calme dans laquelle la pièce était plongée lui faisait du bien. Cette délicieuse ambiance contrastait sa journée. Devoir faire cours à des élèves plus ignares et mal élevé les uns que les autres devait être sa mission la plus dure. Elle devra faire preuve de patience et résister à cette envie de torturer ou des tuer les quelques gamins qui osaient se dresser contre son autorité. Ils apprendront à obéir. Elle était crainte par les Mangemorts, ces idiots allaient suivre le même chemin. Non. Il fallait que ce soit différent. Perséphone devait créer en eux un sentiment complexe, mélangeant crainte, respect et confiance…

De très longues minutes passèrent. La belle rousse se décida enfin à bouger. Après s'être lavé, elle sortit de son bain. A l'aide d'une serviette, elle sécha sa peau blanche. Grâce à un sortilège, sa chevelure connut le même sort. Perséphone passa ensuite sa robe rouge. Celle-ci moulait son corps aux formes généreuses.

La Reine retourna dans sa chambre, où, assise à sa coiffeuse, elle entreprit de sa coiffer les cheveux. Alors qu'elle arrivait à la fin de cette tâche, elle entendit la porte s'ouvrit. Elle se retourna d'un coup et fit face à l'intrus. Il s'agissait de Nathaniel Mandrake, professeur d'Etude des Moldus. Que faisait-il ici? Et n'avait-il jamais apprit une des bases de la politesse: frapper avant d'entrer? Perséphone ne dit rien et son visage resta de marbre. Cependant, son regard lançait des éclairs à cet invité forcé qui, quand à lui, affichait un sourire plus qu'idiot. Il ne semblait affecté par l'humeur de la sorcière.

Les yeux de Perséphone s'ouvrirent en grand quand le brun se laissa tomber sur son lit. Mais où se croyait-il!? Elle reprit une expression normale. Elle posa sa brosse doucement, et se leva. D'un pas lent, la rouquine s'approcha de l'intrus.

Aaaaaah mais pourquoi vous êtes si belle ? C'est une malédiction ? Vous êtes là pour faire chavirer mon coeur ? Parce que ça marche vraiment ! Vous êtes aussi belle que la déesse Aphrodite.

Se moquait-il d'elle? Il entrait sans s'annoncer, et maintenant il essayait de la séduire. Ce dernier point ne l'étonnait pas, elle avait toujours eut beaucoup de succès auprès de la gente masculine, mais là… elle n'était pas d'humeur.
Et ce… Nathaniel savait-il qu'il n'était pas bon de comparer une femme à la déesse grecque de la beauté? Dans toutes les histoires où cet acte imprudent à été commis, un sort tragique a frappé la pauvre malheureuse? Et Perséphone avait toujours préféré la beauté froide et pervertie (qui ne le serait pas en passant la moitié de l'année aux Enfers?) de son antique double.
La pulpeuse sorcière ne dit rien, habituée à ce genre de paroles ou de comportement envers elle. Avant de mourir, elle était un des meilleurs partis. Sa beauté faisait tourner la tête des hommes et sa lignée les faisait rêver. On avait donc déjà essayé de la séduire un nombre incalculable de fois, soit par amour, soit par intérêt.

Elle vit Nathaniel se redresser. Il lui attrapa la main et y posa un baiser. Les baises main. Autrefois si courant, et aujourd'hui bien rare. Malheureusement. Perséphone aimait cette salutation. Sa fierté et son orgueil aimaient ça plutôt…

Oh et veuillez pardonner mon intrusion, je ne savais pas que c'était vos appartements, je pensais à une classe vide.

Un sourire moqueur, qui montrait très clairement qu'elle ne le croyait qu'à demi, vient se plaquer sur sa bouche. Excuse totalement inappropriée et douteuse. Sauf si ce cher Mandrake ne savait pas lire. Ce qui serait fâcheux pour un professeur, aussi jeune soit-il.
Cet homme avait dû être à Gryffondor durant sa scolarité. Foncer tête baissée. Ne pas faire attention à ce qu'ils les entourent, aux moindres détails.

Cher monsieur Mandrake, vous moquez-vous de moi? Vous ignoriez qu'il s'agissait de ma chambre? Alors qu'il est écrit en toute lettre mon nom sur une plaque, sur la porte que vous venez de franchir.

Perséphone marqua une courte pause, détaillant avec ses regards d'émeraude le visage du l'autre enseignant en face d'elle, qu'elle prenait bien soin d'appeler d'une manière assez froide, professionnelle. Bien qu'il ne semblait guère plus jeune qu'elle, elle ne pouvait s'empêcher de le voir comme un simple… gamin. Mais elle pouvait avoir cette impression même sur des personnes plus vieille qu'elle. Perséphone avait toujours été d'une maturité effrayante. Et après tout, elle avait vécu à l'époque de la Seconde Guerre Mondiale moldue. Elle n'était en réalité pas si jeune que ça…

Bien, Monsieur Mandrake. Maintenant que vous avez assouvis votre curiosité qui semble maladive, j'aimerais savoir ce que vous faites encore ici. Non. Je voudrais surtout que vous quittiez mes appartements. Je n'ai guère envie de supporter votre présence.

S'il ne comprenait pas que la belle rousse n'était pas d'humeur à tolérer la présence d'autrui, c'est qu'il avait un véritable problème de compréhension et intellectuel… L'air toujours aussi neutre, indifférente aux tentatives de séduction du jeune homme, elle se décala, l'invitant aussi à partir.

Un petit sourire d'excuse étira mes lèvres lorsque Perséphone me fit la morale sur le fait d'entrer sans frapper. Un sourire qui sonnait tout de même faux. Oh mais il ne s'agissait pas d'un sourire arrogant ou sur de moi, mais plutôt d'un sourire naïf et enfantin. Parce que c'est ce que je suis : un grand gamin. La rouquine allait vite s'en apercevoir. Pour elle, mon excuse ne tenait pas la route, puisque son nom était marqué sur la porte. Et bien il n'y avait que moi pour ne pas le remarquer. Comme si j'allais fixer une porte à la recherche d'un quelconque écriteau. C'était une perte de temps ! Je bondis néanmoins sur lit où je m'étais avachis, sans gène ! J'ouvris grand la porte pour effectivement apercevoir la plaque où était noté le nom de notre chère professeur. Laissant échapper un rire idiot, je retournais dans la chambre avec un grand sourire heureux et les yeux brillants de malice.

« Ah oui, vous aviez raison ! »

De toute évidence, ça ne me gênait pas plus que ça. J'avouais mes tords avec une facilité déconcertante et un haussement d'épaules. Je n'étais pas du genre à affirmer que j'avais raison et faire une crise, si ce n'était pas le cas. Et puis honnêtement, je m'en fichais pas mal d'avoir tord. Ce n'est pas pour autant que j'allais partir. Loin de là. Parce que je suis une vrai tête de mule et lorsque j'avais quelque chose dans la tête, personne ne pouvait me faire changer d'avis. Alors j'allais passer la soirée avec Perséphone Hela qu'elle le veuille ou non. Promesse du grand Nathaniel Mandrake !

Mais la demoiselle resta avec moi aussi froide que de la glace en m'adressant des paroles cinglantes. Son air froid et autoritaire pouvait impressionner plus d'un, ses paroles aussi tranchantes que des lames de rasoirs pouvaient faire fuir les autres. Seulement moi je ne suis pas n'importe qui. Je suis un Dieu vivant, comme une certaine personne ! Je me contentais de lui adresser un grand sourire et m'allongea plus confortablement sur le lit, montrant ainsi que je n'avais pas l'intention de quitter les lieux comme elle me l'avait demandé.

« Hé non, je n'ai pas l'intention de partir, désolé ! Mais je vous promet que contrairement aux apparences, je peux ne pas être chiant. Je suis capable de me contrôler devant une grande dame telle que vous ….. enfin presque ! »

Oui presque ! Parce qu'il ne fallait pas trop m'en demander non plus. Mais je pouvais tout de même tenter de ne pas faire le gamin et de paraître un minimum adulte. Mais ça allait être difficile. Parce que mon côté enfantin faisait partit de moi, c'était même la plus grande partie de mon caractère, et croyez le ou non, mais lorsqu'on me connait bien, cette personnalité me rend attachant …. je crois … j'espère ! Mais évidemment, Perséphone et moi, nous sommes l'exact opposé. Elle, au contraire, elle était beaucoup plus que mature, d'une maturité que je n'avais encore jamais vu. Moi qui était toujours de très bonne humeur, joyeux, pas une fois on ne m'avait vu en colère. Perséphone était froide et distante. Je ne l'avais pas encore vu sourire. Mais comme on dit, les opposés s'attirent. Son côté froid me faisait frissonner et m'attirait vers elle, si bien que ça finirait par en devenir une obsession. Non je n'étais pas amoureux, jamais je n'avais aimé. Mais quand j'étais intéressé autant par une personne, je pouvais me montrer passionné.

Me redressant, je croisais les bras derrière mon dos et me débrouilla pour faire apparaître un gros bouquet de fleurs bleues. Ca c'était tout moi, un vrai romantique. Bien évidemment pour un sorcier ce n'était pas très surprenant, mais l'intention y était. Je lui fis un grand sourire et lui tendit le bouquet.

« Ce sont des agapanthes, des fleurs bleues sauvages utilisées le plus souvent pour la médecine. Je le sais parce que ma mère était médicomage. J'ai choisi ses fleurs bleus pour vous parce que le bleu symbolise le froid et ses fleurs sauvages vont bien avec votre caractère. »

A ce moment là, j'avais l'air d'un enfant tout content de lui. Je m'assis en tailleur sur le lit et la regarda dans les yeux avant de reprendre la parole.

« J'aimerais vous inviter à diner un de ses soirs ! »

Oui impulsif et passionné, je ne passais jamais par quatre chemins